Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PERSEPHONE’S BEES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 mars 2009
 

Notes from the underworld
(Discograph – 2009) 
Durée 44’45 – 11 Titres

http://www.persephonesbees.com
http://www.myspace.com/persephonesbees

Le groupe est Américain mais sa chanteuse et claviériste est originaire de Russie, un pays où elle a grandi dans une famille où la mère était jouait de la musique traditionnelle gitane et où le frère se damnait pour des sonorités beaucoup plus novatrices … Arrivée à Oakland en 1993, Angelina Moysov formera bientôt Persephone’s Bees en compagnie de Tom Ayres à la guitare, Mike Farrell à la basse et Paul Bertolino à la batterie et emmènera le groupe vers un premier album, « City Of Love », qui sera récompensé du California Music Award de la meilleure première œuvre en 2002. Parti sur les routes étasuniennes en compagnie de The New Cars sur leur Winter Road Rage Tour ’06, Persephone’s Bees sortait la même année son deuxième album chez Columbia, un ouvrage qui aura attendu 2009 pour traverser l’Atlantique mais qui tombe à point nommé pour nous aider à sortir de l’hiver. C’est Eric Valentine qui y tient les baguettes et on y croise même quelques chœurs …

Persephone’s Bees fait du rock un peu pop, une musique à la fois pleine de sensualité et de classe avec de superbes arrangements pour porter le tout vers des sommets pratiquement inaccessibles ! Alors forcément, glisser « Notes From The Underworld » dans la platine n’est pas une opération sans conséquence puisque la rondelle regorge de tubes en puissance, de véritables moments de bonheur qui papillonnent de sonorités vintage jusque vers d’autres plus actuelles et qui abandonnent même à l’occasion l’Anglais pour nous proposer un titre en Russe, « Muzika Dlya Fil’ma » … Quelques singles potentiels se dégagent de l’album, « Nice Day » qui fait aujourd’hui les belles heures de la pub pour les Pages Jaunes mais aussi « Climbing » et pourquoi pas d’autres beaux titres comme le très electro « City Of Love », le génialement eighties « On The Earth », le planant « Walk To The Moon » ou encore le très versatile « Queen’s Night Out », l’ensemble s’appuyant plus au bout du compte sur la diversité que sur une quelconque envie de faire un album trop lisse et trop prévisible. A aucun moment la monotonie ne s’installe et si on apprécie autant la qualité de cet opus qui n’a pas pris la moindre ride, c’est sans le moindre doute parce qu’il a été composé avec le cœur et enregistré avec les tripes par un groupe qui mérite très sincèrement d’être connu !