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Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 février 2009
 

The turn
(Because Music – 2009) 
Durée 45’18 – 12 Titres

http://www.fredoviola.com
http://www.myspace.com/fredoviola

Il est né à Londres mais a vécu un temps à Rome avant de partir vers New York puis Los Angeles où sa voix de soprano contribuera à faire la grandeur du Bob Mitchell Boy Choir … Et puis c’est finalement vers la Big Apple que Fredo Viola s’en est retourné un jour pour essayer de devenir réalisateur, travaillant d’arrache pied à mélanger performances musicales et visuels multimédia pour se créer une réputation et finissant par accoucher d’un premier album, « The Turn », dans lequel il associe sa voix sensuelle à une pop ingénieusement empreinte d’electronica. Les mélodies suaves se greffent à une touche electro très futuriste et c’est en mélangeant à chaque instant des influences telles que Kate Bush, Boards Of Canada, Sigur Ros ou Belle And Sebastian que ce jeune prodige en arrive à quelque chose d’unique, un ouvrage qui sonne un peu comme ce que les Beatles auraient pu faire s’ils étaient entrés en studio hier matin …

« The Turn » n’est déjà plus tout à fait un simple album de musique et si la version physique de l’ouvrage s’accompagne d’un DVD regroupant huit clusters vidéos, ce n’est que pour mieux entériner la volonté qu’à Fredo Viola d’aller à chaque instant de l’avant en forçant quelque peu l’art à se plier à ses envies les plus folles. Créé à partir d’expériences réalistes voire carrément réelles, l’album chemine au travers de l’imaginaire d’un artiste qui ne manque jamais de se remettre en question et nous invite à diverses découvertes plus folles les unes que les autres au gré de ces superbes chansons que sont « The Sad Song », « The Original Man », « Robinson Crusoe » ou « Death Of A Son ». La complexité des compositions ne nuit en rien à leur rendu immédiat puisque tout bien pesé, « The Turn » s’appuie sur la rencontre quasiment incongrue mais tellement intéressante de deux instruments, le premier étant sans aucun doute un des plus anciens du monde puisqu’il s’agit de la voix et l’autre se révélant bien plus moderne puisqu’il s’appuie sur l’utilisation récurrente de machines et de sons artificiels … Au lieu de perdre son temps à essayer de démontrer que l’un est plus noble que l’autre, Fredo Viola s’arrange pour les mettre au même niveau et pour les pousser à se rejoindre dans une sorte de bande originale séduisante au possible. Le résultat est définitivement sans appel !