Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

POLAR BEAR CLUB pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 février 2009
 

Sometimes things just disappears
(Bridge Nine Records – 2009) 
Durée 39’39 – 10 Titres

http://www.polarblogclub.com
http://www.myspace.com/polarbearclub

Ils sont Etasuniens et donnent dans le rock indie très fortement teinté de hardcore, une musique à la fois un peu skate punk et un peu rock barré qui ne manque pas de donner quelques belles décharges d’adrénaline à qui pose une oreille, voire même les deux dessus. Alors forcément, Jimmy Stadt au chant, Chris Browne et Nate Morris aux guitares, Greg Odom à la basse et Emmett Menke à la batterie ont eu à cœur de mettre tous les atouts de leur côté et c’est en signant chez Bridge Nine Records que Polar Bear Club débarque tout juste en Europe avec un effort vieux d’à peine une année, « Sometimes Things Just Disappears », mais aussi avec une belle tournée qui les a conduit dans les plus belles villes du vieux continent en compagnie de The Gaslight Anthem et de Frank Turner … Hey boys, vous avez déjà entendu parler de la France ? Visiblement non et c’est bien dommage !

Polar Bear Club pourrait bien être la grosse baffe d’un printemps que le monde entier attend avec impatience, non pas parce que le groupe a trouvé une formule magique capable de révolutionner le rock mais tout simplement parce qu’il se contente de jouer le sien avec ses tripes, en mettant dedans toute l’énergie et toute la folie contenues dans cinq membres qui n’ont peur de rien ! Et forcément ça s’entend, mieux encore, ça se vit à la puissance cinq au travers de compos très rentre dedans et d’un jeu sincère au possible, chacun s’efforçant d’en mettre un maximum dans les amplis pour que le résultat soit imparable. On joue à la marelle en sautant allègrement d’un titre dur comme une barre à mine à un autre plus empreint de sensibilité et si Polar Bear Club n’hésite jamais à réduire à néant une ébauche de mélodie au détour d’un break, c’est pour mieux nous mettre les nerfs en pelote à force de brûlots assassins dans le genre de « Eat Dinner, Bury The Dog, And Run », « Another Night In The Rock », « Burned Out In A Jar » ou encore « Convinced I’m Wrong », autant de pièces d’artillerie qui ne sont là que pour mieux finir de nous convaincre que quand on met une guitare en forme de tronçonneuse sur une voix de dératé, il ne peut en ressortir que du rock et que l’important n’est pas qu’il soit punk, heavy ou encore hardcore mais tout simplement qu’il sonne ! Et pour ce qui est de sonner, Polar Bear Club n’a plus de leçon à recevoir de quiconque …