mardi, 17 février 2009
Everyday demons
(Albert Productions – Steamhammer – SPV – 2009)
Durée 46’05 – 11 Titres
http://www.theanswer.ie
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 Ils ont été reconnus comme meilleur groupe de l’année 2005 par le magazine Classic Rock, avant même que « Rise », leur premier album, ne sorte, et le fait d’être signé sur le label australien Albert qui a découvert il y a bien longtemps des pointures comme AC/DC et Rose Tatoo est amplement justifié puisque ces descendants des Black Crowes, de Led Zep, de Free et des Who ont à cœur de jouer chaque jour un subtil mélange de gros blues rock et de hard rock comme on l’aime là bas mais aussi ici. A l’heure ou Cormac Neeson (chant), Paul Mahon (guitares), Micky Waters (basse) et James Heatley (batterie) traînent leurs instruments sur le « Black Ice Tour » de la bande aux frangins Young, le groupe britannique accouche dans une liesse populaire d’un second effort au moins aussi jouissif que le premier, un album dans lequel il extériorise ses démons de chaque jour et où il mélange un rock bien seventies à un autre beaucoup plus moderne … Ca va chier !
Ces quatre jeunes gens aux dents longues ont converti déjà pas mal de monde à leur cause et à écouter leur musique, on comprend vite pourquoi ! Les mélodies sont bien mises en avant et non content de se faire porter par une guitare aussi efficace qu’ingénieuse et par une rythmique carrément irréprochable, Cormac Neeson n’en finit plus de faire le fanfaron avec une voix toujours ajustée au millimètre près, au point que cela en deviendrait presque outrageux pour ceux qui galèrent quotidiennement pour trouver la note. En proposant des titres en béton armé qui sonnent à chaque fois comme des standards, The Answer reprend un peu le flambeau de Led Zep et s’efforce de le promener dans le rock du troisième millénaire avec beaucoup de respect mais aussi avec suffisamment d’ingéniosité pour se l’approprier sans trop que cela ne se voie. En fermant les yeux et en y pensant très fort, des brûlots trempés dans l’acier en fusion comme « Demon Eyes », « On And On » ou « Dead Of The Night » et d’autres morceaux plus fins comme « Why’d You Change Your Mind », « Tonight » ou « Comfort Zone » vous entraînent en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire vers de grands vocalistes comme Robert Plant, Bon Scott ou Paul Rodgers mais aussi vers de brillants guitaristes comme Jimmy Page, Angus Young ou encore Pete Townshend et vous apportent irrémédiablement de grosses vagues de frissons tellement irrésistibles que l’on finit très vite par se laisser conduire par The Answer sans même essayer de chercher à comprendre où le groupe veut nous emmener. Efficace au possible en live, le quartet de Newcastle se montre une fois encore particulièrement brillant en studio et à la question qui nous tenaille et qui nous pousse à nous demander qui pourrait être le prochain grand maître du rock mondial, on semble bien aujourd’hui avoir une ébauche de réponse … The Answer !
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