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BIG BEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 février 2009
 

Sur invitation …
(Bernett Records – Socadisc – 2009) 
Durée 48’07 – 12 Titres

http://www.myspace.com/bigbenband

Big Ben, c’est avant tout une belle histoire d’amitié, celle d’une bande de joyeux lurons réunis derrière la même envie de jouer un blues rock des plus classiques mais de le faire pour le fun, en essayant de faire passer vers le public une partie du plaisir que le groupe prend à jouer ensemble … Alors forcément, Daniel Désabres au chant, Michaël Zurita à la guitare, Gerry Plisson à la basse et Joe Steinmann à la batterie qui ont chacun un passé et même un présent musical se sont très rapidement pris de l’envie de mettre quelques titres en boite, une idée qui sera très vite soutenue par le boss du Studio Marcadet mais aussi par nombre de vieux potes, c’est décidément une habitude, et qui débouchera au bout du compte sur un album plein de surprises, un album qui sonne un peu rock et un peu blues, un peu pop et un peu chanson, un peu tout et n’importe quoi … Mais on sent à chaque instant que ça s’amuse dans les couloirs et ça fait plaisir à entendre !

Big Ben, on aime ou on déteste, il n’y a pas d’autre alternative et tout bien pesé, ce n’est pas plus mal comme ça … Parce que côté douche écossaise, Big Ben ne ménage pas son public en lui balançant sans prévenir des couplets carrément rock et d’autres qui nagent en pleine variété française, et le mot n’est pas vain. Le look Scorpions poussé jusqu’au bout des ongles, Daniel laisse sa voix aller là où elle veut sans véritablement essayer de la piloter au mieux et chante tour à tour comme un démon du rock puis l’instant d’après comme une star des plateaux télé, porté qu’il est par des musiciens qui tiennent carrément bien le pavé mais qui en font parfois un peu trop. C’est à cet instant précis que débarque une nuée d’invités plus intéressants les uns que les autres, de petits génies comme Bako Mikaelian, Slim Batteux, Basile Leroux, Manu Vergeade, Nono Krief, Slim Batteux, Stevie ou encore Beverly Jo Scott qui apportent claviers, harmos, guitares et voix pour faire de cette douzaine de titres une sympathique réunion de bons potes sur laquelle on s’amuse à n’en plus finir à jouer des titres composés avec diverses fortunes et même quelques reprises faites avec un certain bonheur. D’un « Baby Doll Boogie » plutôt bien parti avec son beau riff d’harmo à un « Friday On My Mind » à l’interprétation un peu osée, on saluera la superbe prestation de Beverly Jo Scott qui donne la réplique sur « Harley Davidson » à un chanteur arrivé subitement au mieux de sa voix ou encore des titres comme « Plus haut » et « Tu m’colles le blues » qui laissent entrevoir le meilleur d’un groupe qui gagnerait à accentuer d’une part son côté le plus boogie et de l’autre son côté le plus blues pour trouver définitivement sa véritable force de frappe et être plus qu’une simple alternative aux Forbans et à Dick Rivers …