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NASHVILLE PUSSY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 12 février 2009
 

From Hell to Texas
(Steamhammer – SPV – 2009) 
Durée 38’49 – 12 Titres

http://www.nsahvillepussy.com
http://www.myspace.com/nashvillepussy
http://www.frenchpussytime.com
 
A la croisée du hard rock, du power blues et du rock sudiste se trouve une formation pour le moins originale fondée un beau jour de 1995 par le couple le plus déjanté qui soit, à savoir le guitariste et chanteur Blaine Cartwright et sa guitariste de femme Ruyter Suys ! Après avoir passé un long moment à jouer des covers d’AC/DC et de ZZ Top, Nashville Pussy se décidera enfin à composer en accentuant son côté provocateur et en viendra à tourner copieusement en compagnie de brebis égarées comme Marylin Manson, Motörhead ou encore Lynyrd Skynyrd, s’efforçant à chaque instant d’étayer sa réputation très sex, fun and rock’n’roll et posant dans les bacs quelques pièces plutôt bien accueillies par des fans toujours plus nombreux. Quelques changements de bassiste marqueront l’histoire du quartet et c’est aujourd’hui en compagnie de Karen Cuda que le batteur Jeremy Thompson assure la fondation rythmique d’un nouvel album intégralement dédié aux créations originales de Nashville Pussy. Une chose est certaine, it’s only rock’n’roll but we like it !

Ils ont tout compris de la manière de faire un bon gros rock qui vous attrape par les tripes et qui ne vous laisse plus retomber avant que vous ayez imploré leur pardon, et à genoux en plus. Les guitares tirent leurs riffs basiques avec une énergie folle, la voix de Blaine débarque du fin fond d’une carrière de gravillons et la rythmique fait bien plus que d’assurer, imposant une atmosphère à la fois lourde, chaude et malsaine à des morceaux qui sentent la bière tiède, le tabac froid et la sueur issue des ébats torrides d’une formation qui ne manque jamais d’accentuer son versant glamour. Avec une douzaine de titres carrés et imparables, Nashville Pussy confirme en studio que le succès de sa musique n’est pas seulement du aux plastiques attractives de ses représentantes féminines et nous balance sans la moindre hésitation des bombes atomiques dans le genre de « Speed Machine », « Drunk Driving Man », « Dead Men Can’t Get Drunk », « Pray For The Devil » et autres « Give Me A Hit Before I Go » que les chanceux qui les ont récemment vus en concert ont déjà partiellement pu découvrir. Dans ce voyage « From Hell To Texas », les chattes de Nashville n’ont rien perdu ni de leur talent, ni de leur formidable énergie mais ça, tout le monde l’avait de toute façon déjà prédit ! Si la bande à Lemmy incarne aux yeux du monde l’essence même du rock’n’roll, ces quatre là ne sont vraiment pas loin derrière …