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BLANDINE ROBIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 février 2009
 

Baïla mémé
(Autoproduction – 2008) 
Durée 43’40 – 12 Titres

http://www.blandinerobin.com
http://www.myspace.com/blandinerobin
 
Elle a appris à aimer la chanson grâce à Renaud et à Higelin mais c’est en baignant dans le jazz depuis sa plus tendre enfance que Blandine Robin s’est créé non pas un style mais bel et bien des styles ! Commencée en solo, l’aventure musicale de cette artiste atypique s’est très vite vue accompagnée par Matthieu Delamarre puis par Jacques Lambellet qui l’emmèneront vers un premier single, « La Bohème, 20 ans après », mais aussi vers la scène puisque Blandine Robin se retrouvera en première partie d’Anis au Festival Voix de Fête en 2006 puis en tournée en Rhône Alpes un an plus tard avant de finir par arriver à proposer en 2008 un véritable album dans lequel on sent toute la force et l’authenticité qui sont contenues en elle. Passant du jazz à la bossa et de la pop à la poésie déclamée avec juste un peu de musique de fond, la chanteuse n’en finit plus de séduire son monde …

La voix n’est pas très forte mais les mots qu’elle porte sont toujours très sincères, soutenus qu’ils sont par des mélodies auxquelles Blandine Robin apporte au moins autant de soin qu’à son écriture. Au risque de choquer, l’artiste n’hésite pas à mettre dans la balance tout ce qui lui passe par la tête, de ses petits soucis jusqu’à quelques fantasmes plus ou moins innocents, s’offrant sans en avoir l’air des morceaux aussi différents et complémentaires que « Les 2 pieds », « Baïla Mémé » ou « Meurs pas » et s’affichant telle une véritable femme libérée en évoquant « Calista » ou encore « Les fesses des hommes ». On se laisse définitivement emmener là où l’artiste a choisi de le faire et on en passe sans la moindre résistance après quelques verres en compagnie de « Michel » par des chansons à la fois tendres et dingues comme cet épatant duo avec Zedrus, « Folles des hommes », ou comme « Touche féminine », « Les héros », « Le réveil du monstre » … Une pointe d’accordéon, un peu de steel guitar, un solo très rock’n’roll ou un beat caribéen finissent de mettre le monde définitivement à ses genoux et si on peut la comparer autant à Lynda Lemay qu’à Mademoiselle K, Blandine Robin n’est jamais ni l’une ni l’autre mais souvent un peu des deux à la fois, avec en prime une grosse dose de sa propre personnalité pour faire le lien. L’essayer, c’est définitivement l’adopter !