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THE DADA WEATHERMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 février 2009
 

The Green Waltz
(Autoproduction – 2008) 
Durée 63’11 – 15 Titres

http://www.myspace.com/thelostmindedband
 
Il s’appelle Jonathan et est tout ce qu’il y a de plus français mais ce jeune songwriter bourré de talent a décidé d’écrire dans la langue de Bob Dylan et d’appeler son projet The Dada Weatherman … Drôle d’idée me direz vous ? Après avoir joué ses premières notes de piano à l’âge où l’on perfectionne traditionnellement la lecture, l’apprenti musicien se mettra à la guitare en 2002 en apprenant à jouer « Stairway To Heaven » et commencera à composer ses propres chansons qu’il compilera sur un premier album en 2006, « Hold Your Flower ». De rencontres en rencontres, The Dada Weatherman s’en ira jouer dans des salles de plus en plus conséquentes et s’offrira même un DVD enregistré du côté de Ménilmontant en 2007 avant que ne germe l’idée de créer un second ouvrage toujours aussi inspiré des grands noms du folk et empreint encore un peu plus de dadaïsme … Quinze pures merveilles de folk arrangées de cordes et de cuivres se rejoignaient alors pour créer « The Green Waltz » !  

Elles sont nombreuses les fées à avoir jeté un bon sort sur le berceau de The Dada Weatherman et ça se sent forcément à l’écoute de cette quinzaine de chansons posées à un juste milieu entre pop-folk et folk-blues … Particulièrement soigné au niveau des arrangements, l’album que l’on déguste sans modération en téléchargement sur Jamendo fleure bon Bob Dylan, Leonard Cohen et Nick Drake mais aussi le versant le plus bluesy des Rolling Stones, voire même un bon vieux JB Lenoir, et nous livre sans avoir à rougir le moins du monde ni du contenu ni de l’interprétation de véritables pépites sonores comme « Painted Dream », « Stranger Guest », « Melancholy For Eternity », « Flying On A Cloud » ou encore « Red Castle » dont on ne parvient pas à se lasser, même après des écoutes répétées. La voix ne cherche pas à faire dans le détail et se contente généralement d’être juste, c’est déjà ça, mais c’est avant toute chose la manière dont elle se pose sur des mélodies dépouillées au possible ou au contraire sur de superbes orchestrations qui rend l’ensemble fort sympathique, nous rappelant à chaque instant que chacun des morceaux charme par la force qu’il dégage plus que par de quelconques artifices. Ajoutez à cela que l’artwork n’est autre qu’une peinture personnelle, un autre don de Jonathan, et vous aurez compris qu’il ne faudra pas attendre trop longtemps avant d’entendre parler de The Dada Weatherman …