lundi, 02 février 2009
Click and say yeah !
(Productions Impossible Records – Anticraft – 2009)
Durée 31’45 – 13 Titres
http://www.myspace.com/therebelassholes
http://www.myspace.com/productionsimpossiblerecords
 On connaissait la ville de Montbéliard pour ses saucisses, il va désormais falloir apprendre à la connaître pour ses groupes de punk rock puisque The Rebel Assholes est bien décidé à enfoncer encore un peu plus loin le clou d’un premier album sorti en 2007 ! Grands pourfendeurs de concerts en France mais également hors de nos frontières, Jean-Loose (chant et guitares), Jean-Rem (guitares), Vava (basse) et Nico Koune (batterie) ont foulé les mêmes planches que Mother Superior, Burning Heads, Flying Donuts ou encore Los Tres Puntos et ont mis le feu à des salles comme La Laiterie à Strasbourg, le Noumatrouff à Mulhouse, Le Brise Glace à Annecy ou encore L’Usine à Genève et c’est après avoir fait les belles heures de nombre de compilations que les quatre franc-comtois sont retournés dans la moiteur d’un studio pour y mettre en boite un nouvel opus pas piqué des vers. Ils auraient pu l’appeler « Et pour quelques brûlots de plus … », ils ont préféré « Click And Say Yeah ! ». Après tout, pourquoi pas ?
On peut mettre treize titres sur une rondelle en trente minutes montre en main, nombreux sont ceux qui y sont parvenus bien avant The Rebel Assholes, mais accoucher de treize véritables tueries dans le temps qui leur était imparti, il fallait les avoir sérieusement bien accrochées pour y parvenir ! C’est donc en s’inclinant respectueusement et humblement devant le résultat que l’on salue de superbes hymnes qui feront à n’en point douter les belles heures des concerts à venir, de véritables bombes dans le genre de « The Rebel Assault », « Bad Habits », « Dare Fall Get Up And Try Again », « Eric Is Still A Bastard » ou encore « Quick Drive » dans lesquelles rien ne manque, que ce soit une rythmique calibrée avec le plus grand soin, une paire de guitares qui décime tout sur son passage ou encore une voix à la fois percutante et convaincante. C’est en assurant un pilonnage en règle des nos tympans que The Rebel Assholes en arrive à nous proposer une rondelle où la force de frappe est ingénieusement tempérée par une dose non négligeable de mélodie et par des arrangements très réussis et c’est au bout du compte avec un album auquel on ne trouvera rien à reprocher, si ce n’est peut être de ne pas avoir renouvelé l’expérience du chant en Français, que les fans de plus en plus nombreux que le groupe draine vers lui se retrouveront en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. C’est sans doute l’investissement punk le plus rentable de ce début d’année !
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