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SIMON RAILTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 22 janvier 2009
 

Here it is
(Musea – 2008) 
Durée 42’39 – 8 Titres

http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/musearecords

Prenez un guitariste britannique et couvrez-le de diplômes dans diverses matières telles que la musique ou encore l’éducation, donnez-lui quelques séquenceurs et bien entendu nombre de guitares, électriques mais aussi acoustiques, et puis secouez le tout, il finira bien par en sortir quelque chose ! C’est un peu ce qui s’est passé dans le cas de Simon Railton qui, non content d’avoir joué dans des registres comme le jazz, le heavy metal ou encore le trash metal, s’est mis un jour à penser à son projet en solo et en est arrivé à accoucher de « Here It Is », un premier album dans lequel s’entrechoquent un amour du rock progressif, une nature plutôt heavy et une envie de toucher à l’electro. Encore fallait il être capable de créer des pièces originales et de les faire ressembler à quelque chose, ce que le guitariste a fait et même plutôt bien fait !

Si on s’englue malheureusement rapidement dans une œuvre quelque peu hermétique, c’est essentiellement parce que Simon Railton n’a pas su trouver le charisme nécessaire pour rendre son album captivant, parce qu’il a laissé la monotonie s’installer au beau milieu de morceaux qui partent pourtant dans tous les sens sans malheureusement parvenir à garder un seul et même fil conducteur ! Alors forcément, on appréciera les jolies envolées de guitares, les soli transcendants, les nappes de synthés qui leur répondent, la complexité de certains riffs qui sentent parfois l’expérimentation avec le lot de petites approximations que cela sous-entend … Mais il manque la petite étincelle, la petite touche de génie qui parviendrait à véritablement faire monter ce soufflé jusqu’au plus haut de ses possibilités ! Reste que des morceaux comme « Delirium », « Oblivion », « Intrusion » ou « Hatred » ne manquent pas d’intérêt mais à vouloir mettre des mèches beaucoup trop longues et trop sinueuses, Simon Railton n’a réussi qu’à mieux les laisser s’éteindre, et parfois même bien avant que n’explose le pétard ! Dommage …