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EL ROYCE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 20 janvier 2009
 

What you see is what you get
(Novatrax – 2008) 
Durée 50’25 – 13 Titres

http://www.elroyce.com
http://www.myspace.com/elroyce

Il aura fallu six années à El Royce pour en arriver à proposer à son public un premier album, mais quel album ! Précédé de pas moins de trois maxis et de nombre de concerts, l’effort tant attendu du power trio nantais arrivait enfin à la fin de l’automne 2008 et laissait transparaître la somme de toutes les expériences accumulées par Richard Royce (chant et guitare), Steff Royce (basse) et Yann Royce (batterie) non seulement en commun mais également avec leurs précédentes formations qui les avaient conduits sur des scènes comme La Loco, Le Gibus, le Rex Club ou encore le Off des Trans’ et bien évidemment L’Olympic de Nantes. Inspiré par des formations comme AC/DC, Motörhead ou Iron Maiden mais aussi copieusement par MC5, les Ramones et les Stooges, El Royce nous démontre par l’objet un amour plus qu’immodéré pour les grosses mécaniques lourdes et bien huilées !

Puissant comme une vieille Camaro, « What You Want Is What You Get » pourrait facilement devenir la Rolls des sorties rock à dominante punk et metal de l’hiver, un album non pas de chevet mais bel et bien de platine puisque à bien y réfléchir, c’est encore là qu’il décoiffe le plus … La rythmique massive et inébranlable évoque les formations heavy tandis que le chant se veut plus punk dans l’esprit et le tout se trouve fabuleusement relayé par une guitare à la fois crade, violente et délurée qui pose avec la même mestria les riffs en béton armé et les soli envolés. Si headbanger peut provoquer de sérieux dommages neurologiques, El Royce n’en a que faire puisque chacun des trois protagonistes n’a plus que son crâne à présenter sur la pochette après tant d’années de bons et loyaux services passées à la cause du rock, mais c’est avec encore beaucoup d’inspiration et une masse considérable d’un savant mélange de talent et de folie que le trio fait parler la poudre et nous claque sous le nez ses énormes « No Cure », « Raise The Heat », « Crying », « Something In The Air » et autres « Pretty Boys Goes Fat ». Avec leurs refrains qui restent en tête du matin au soir, leurs guitares qui défouraillent et leur pure rock’n’roll attitude, El Royce a tout ce qu’il faut là où il faut pour devenir un groupe incontournable d’une scène rock qui ne s’embarrassera bientôt plus de savoir si elle est punk, hard, power ou encore emo pour avancer … La preuve, ils ont même appelé un de leurs morceaux « Malcolm Young », c’est pas de l’hommage ça ? Ca vaudrait presque un Stade de France sur le « WYSIWYG Tour » …