mercredi, 14 janvier 2009
Meringue, Alcohol and Us
(Autoproduction – 2009)
Durée 37’55 – 10 Titres
http://www.meringue-alcohol.com
http://www.myspace.com/meringuealcoholandus
 Des guitares et des voix, il n’en a pas fallu beaucoup plus pour que trois jeunes gens se rencontrent à l’automne 2006 dans un bar de Poitiers et pour que l’envie leur prenne spontanément de se mettre à jouer ensemble quelques standards du folk … Amandine, Bruce et Judicaël posaient ainsi les bases de Meringue, Alcohol and Us et très rapidement l’envie de composer leurs propres morceaux s’installait, la mandoline, le ukulélé, le violoncelle ou encore le xylophone faisant leurs premières apparitions dans un groupe qui décidait de s’éloigner quelque peu du répertoire traditionnel pour s’ouvrir à des références comme Holden, Billie Holiday, Eels ou encore Herman Düne. Un premier maxi sorti début 2008 permettra au trio d’enfoncer ses premières portes et c’est en revenant un an plus tard avec un premier album aussi ingénieux qu’autoproduit que Meringue, Alcohol and Us essaie d’élargir encore un peu son horizon !
Ils incarnent à eux trois l’image que l’on peut se faire de la délicatesse, renferment au plus profond d’eux-mêmes quelques gènes légués plus ou moins naturellement par Bob Dylan et affichent la ferme volonté de se démarquer du reste de la scène en proposant une musique aussi dépouillée en apparence que structurée dans la réalité. Sans ne jamais rien laisser au hasard, les trois complices se partagent les voix et les instruments, cherchant en commun l’arrangement le plus à propos pour chaque morceau et offrant au bout du compte de véritables petites pépites musicales à la fois sombres et légères, des chansons qui franchissent allègrement et dans les deux sens les frontières entre l’innocence et la maturité. De « Rollercoaster » à « Find My Man » et de « Purple Dreams » à « Get Born And Then », on en passe par une nuée de mélodies chiadées qui invitent tantôt des percussions, tantôt un harmonica, tantôt un toy piano, mais plus encore que la finesse des accords que Meringue, Alcohol and Us propose, c’est la sincérité avec laquelle chacun pose ses notes et sa voix qui force le respect. Disponible en version physique et en version digitale, ce premier effort éponyme dédié au folk rock dans la langue de Shakespeare pourrait bien offrir à ses créateurs quelques ouvertures de l’autre côté du globe puisque le trio poitevin apparaîtra sur la compilation « So Frenchy So Chic » qui verra le jour en février en Australie et en Nouvelle Zélande. All the best !
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