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FAKE ODDITY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 janvier 2009
 

Runfast
(Mediatone – Discograph – 2008) 
Durée 52’10 – 11 Titres

http://www.myspace.com/fakeoddity

Ces quatre garçons dans le vent gravitent entre Lyon et Istanbul depuis 2002, année de leur création, et c’est non sans avoir proposé un premier maxi en 2003 puis un premier album autoproduit un an plus tard que Fake Oddity s’est mis à copieusement tourner, remportant au passage quelques tremplins et se retrouvant entre autres programmé en ouverture de Sum41 ! Pour Faïk à la guitare et au chant, Antoine à la guitare, Tam à la basse et Fred à la batterie, l’étape suivante était forcément celle qui les conduirait à la reconnaissance et c’est après être allé enregistrer leur deuxième effort en Turquie qu’ils se sont attachés à le faire distribuer non seulement là bas mais aussi en France, là où leur rock teinté d’une part des Doors et de Led Zep et d’une autre de Radiohead et des Strokes devrait enfin finir par être reconnu à sa juste valeur !

Fake Oddity a la fibre bruitiste, c’est une évidence, mais le combo lyonnais est également capable de tempérer ses ardeurs en proposant des mélodies chiadées faites d’ambiances étranges et communicatives dans lesquelles on sent une violence à fleur de peau, un mélange de patience et d’impatience, de folie et de raison, autant de sensations opposées qui mises bout à bout se renforcent mais aussi se complètent admirablement pour donner naissance à des morceaux très aboutis dans le genre de « Kill The Young », de « Run Fast », de « Zani » ou encore de « Space Dog », autant de pièces que rien ou presque ne prédestinait à se retrouver sur un seul et même ouvrage et qui pourtant, après quand même quelques écoutes, font preuve de beaucoup d’homogénéité. Quand le rock de Fake Oddity se teinte de pop ou même de touches orientales, c’est toute la palette des émotions qui se met à se chambouler au plus profond de l’auditeur pour lui apporter de permanentes sensations de chaud et de froid, d’harmonies et de dissonances, de joies débridées et de mélancolie contenue … Détenteur de son propre style qui ne s’embarrasse pas d’étiquette et armé d’une folle envie de partager son art avec le public, Fake Oddity s’attache aujourd’hui à promouvoir « Runfast » et de l’avis de ceux qui ont eu la chance de les voir en live, c’est au moins aussi décoiffant que ça l’est sur l’album. A ne manquer sous aucun prétexte !