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ASTURIAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 19 janvier 2009
 

In search of the soul trees 
(Poseidon – Musea – 2008) 
Durée 50’27 – 10 Titres

http://www.myspace.com/asturiasprog
http://www.tripmusic.net/asturias/home.php3
http://www.musearecords.com

Formé en 1987 par le guitariste Yoh Ohyama, Asturias est une sorte de Mike Oldfield nippon tant ses musiques sont ciselées dans le cristal ! Trois albums enregistrés entre 1988 et 1993 auront conduit le groupe vers sa séparation et c’est en revenant une dizaine d’années plus tard avec Acoustic Asturias que son frontman redonnera le souffle nécessaire à ce combo incontournable du prog pour le faire repartir en grande forme sur les routes et dans les bacs. Passé dans l’hexagone lors du Prog’Sud 2006, Asturias retrouvait en 2008 le chemin des studios et c’est en compagnie de prestigieux invités que Yoh Ohyama qui assurait pour l’occasion une grande partie de l’instrumentation donnait naissance à une nouvelle œuvre au moins aussi forte que les précédentes, une œuvre où l’on remarque des membres de Shingetsu, de Lu7, de Flat122 et même d’anciens participants au concept Acoustic Asturias comme Kaori Tsutsui à la clarinette ou Kyoko Itoh au violon.

Séparé en deux parties, un peu à la manière des vinyles d’antan, « In Search Of The Soul Trees » parvient à réaliser l’union parfaite entre l’acoustique des violons, des mandolines ou des glockenspiels et l’électronique des programmations, y incorporant pour mieux rendre le tout séduisant une partie non négligeable de guitares électriques et une autre de piano ! On nage encore et toujours en plein Mike Oldfield avec toutes les redondances et autres répétitions que cela suppose, mais Asturias sait aussi parfois sortir du carcan un peu trop étroit dans lequel son modèle britannique pourrait l’enfermer, s’offrant quelques originalités non négligeables et donnant à son jeu une véritable personnalité. Alternance de délicatesse et de violence contenue, les « Spirits », « Reincarnation », « Woods », « Storm » et autres « Soul Trees » deviennent très vite entêtants avec leurs associations de vents et de cordes et c’est en mettant un soin tout particulier dans l’écriture mais aussi dans l’interprétation de ses morceaux que Yoh Ohyama évite de tomber dans le piège du tout New Age. Si certains lui reprocheront de manière un peu injuste de n’être qu’un clone, personne ne pourra remettre en question la sincérité et le brio de son interprétation. C’est bien ce qui compte le plus puisque cet ouvrage est en tous points réussi !