vendredi, 09 janvier 2009 Empreintes (Autoproduction – 2008) Durée 41’24 – 11 Titres
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Il est originaire de Grenoble mais c’est aujourd’hui à Paris qu’il s’est installé, exerçant avec un certain talent ses dons de chanteur et de guitariste mais aussi d’auteur et de compositeur dans un registre oscillant confortablement entre la chanson française et le rock avec en prime une légère touche de pop dedans. Compilé il y a une dizaine d’années avec des artistes comme Alexis HK ou les Wriggles, Anthony Alborghetti a ensuite joué plus de six centaines de fois sur les scènes de toute la France, que ce soit dans le cadre des Zik Mômes, de son tribute band à Brassens, de Zik Boum qu’il interprète aujourd’hui encore au Théâtre du Splendid ou encore bien évidemment en solo. Accompagné de Julien Chalmet à la guitare, Johnny Ferracci à la basse et Julien Audigier à la batterie, Anthony Alborghetti enregistrait son nouvel album en 2008 et s’apprête aujourd’hui à l’emmener sur la route pour mieux le partager avec le public …
Au début de l’histoire, il y a une trace, peut être celle des bottes que l’on aperçoit voler sur la pochette ou plus simplement celle des souvenirs ! Et puis arrivent les textes, puissants, forts, vrais et sincères, des textes où il est question du quotidien, de l’imaginaire, de la vie de tout le monde en général et de personne en particulier … Alors forcément, pour mieux les porter, il fallait laisser le cœur s’exprimer et c’est en studio que les morceaux ont définitivement trouvé leur tournure, leurs arrangements les plus subtils ! Chacun a pris soin de donner le meilleur de lui-même, non pas en essayant de tirer la couverture à lui mais en mettant au contraire toute son inventivité et toute sa maestria au service des morceaux et plus généralement de l’album. Les guitares percutent de façon très régulière, imposant les mélodies mais les décorant aussi à la demande de soli bien pensés et si Manu Baroux, guitariste d’Astonvilla, vient se poser sur « L’homme qui passe », c’est plus en gage d’amitié que par la simple volonté de faire le guest qui va bien sur un ouvrage qui n’a pas forcément besoin de ça pour obtenir ses lettres de noblesse. Légère, la voix se place toujours très justement sur des morceaux souvent très alambiqués, donnant de la largeur à « Trois sous le même toit », de l’espace à « Montagne », de la contenance à « Houssine » ou à « Julie rouge » … Un pied dans la nouvelle chanson française, l’autre dans un rock bien propre sur lui, « Empreintes » pourrait fort bien laisser des traces fortes dans notre paysage musical. Un artiste à surveiller de très près !
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