samedi, 17 janvier 2009
Black swan
(Musea Parallele – 2008)
Durée 46’53 – 10 Titres
http://www.dankeying.net
http://www.myspace.com/dankeying
http://www.musearecords.com
 Chanteur et claviériste originaire du Nord de l’Italie, Dan Keying est le frontman de Cydonia mais il est également le fondateur de son propre groupe éponyme dans lequel il assure l’intégralité du travail de composition … Véritable projet personnel, le combo s’articule toutefois autour de la guitare de Mattew Barsacchi, de la basse de Lino Trentin et de la batterie de Pelo et donne dans le rock FM bien tendu, celui qui rappelle forcément des formations comme Journey ou encore dans une moindre mesure Bon Jovi. La voix haut-perchée et les cordes bien stridentes nous ramènent ouvertement vers le rock et le hard rock des early eighties et si la recherche de la mélodie est toujours très présente dans les morceaux de « Black Swan », ce n’est que pour mieux réaffirmer une qualité de composition qui ne se dément jamais au fil d’un album techniquement au top. A défaut de changer la face du rock, cet opus plutôt bien envoyé servira sans le moindre doute à asseoir un peu plus le genre …
En offrant à son album une certaine diversité musicale, Dan Keying parvient à ne jamais lasser l’auditeur, le faisant traverser tantôt la tempête, tantôt un vent chaud et réconfortant, tantôt un calme qui ne dure que très peu de temps … Rejoint par quelques invités à la guitare et à la batterie, le frontman sait mettre ses claviers en retrait au profit des cordes et laisse parfois ses compositions dériver plus ou moins ouvertement vers Dream Theater pour mieux les ramener l’instant d’après dans son propre giron, laissant éclater de purs moments d’intensité comme « Black Swan », « Visions », « Holy Answer » ou encore « Never Come Back », un des titres dont le schéma est plus typiquement hard rock que rock. Si on ressent forcément une certaine impression de déjà-vu à l’écoute de cette dizaine de pièces originales, jamais les morceaux ne sentent le réchauffé et quand bien même les cris stridents que Dan Keying se plait à pousser de temps à autres pourraient paraître risibles aux mal-intentionnés, le vocaliste ne fait que prouver par l’exemple à quel point il est capable de tenir la note, et qui plus est de la tenir juste ! Accompagné d’un copieux livret lui aussi assez marqué du sceau des eighties, « Black Swan » ravira les nostalgiques du bon vieux rock californien un peu glamouze … Que les autres passent leur chemin !
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