Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PI XPRNC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 janvier 2009
 

Algenia
(Musea – 2008)
Durée 71’44 – 13 Titres

http://www.pixprnc.com
http://www.myspace.com/piexperiment
http://www.musearecords.com

Porté par la voix délicieuse de Karen Gonzalez, Pi Xprnc est un groupe de rock progressif qui arrive du Venezuela et dans lequel la belle frontwoman tient également les guitares et les synthés, accompagnée qu’elle est par Miguel Blanco à la basse, par David Cajias à la batterie et par Yonder Rodriguez aux percussions. Dans la lignée de formations comme Renaissance ou encore Ars Nova, Pi Xprnc tente de redonner aux femmes leur place dans le rock progressif et c’est en proposant une musique dans laquelle on sent l’influence de Tool ou encore de King Crimson que le groupe s’y attache au travers d’un premier effort publié sur le label français Musea. Fait d’ambiances enivrantes, « Algenia » nous emmène en plein post rock pour le plus grand bonheur des amateurs du genre … mais aussi du néophyte !

Pi Xprnc a fait le bon choix en construisant chacun de ses morceaux comme une œuvre à part entière, d’autant que ces treize pièces individuelles réunies donnent un parfait ensemble cohérent et qui plus est séduisant. Le schéma directeur reste généralement le même avec des intros plus ou moins tempérées qui laissent tranquillement monter les guitares en régime pour en arriver à un final apocalyptique sur lequel la cacophonie remplace parfois la mélodie intimiste du début … La recette est classique mais généralement imparable et une fois encore elle fonctionne dans le cas de cet « Algenia » qui s’offre en outre un chant anglophone quasiment sans accent ! Quand les gros riffs prennent les devants, c’est une production toute crimsonnienne que nous propose Pi Xprnc et l’on appréciera autant un « Drowning » ou un « Serenity » qu’un « Lights Turn On » ou un « Rain », autant de pièces qui se complètent et qui se rejoignent en parfaite intelligence dans une œuvre progressive comme on se plait à encore avoir la chance d’en découvrir tout autour du monde. Un bel ouvrage qui en appelle d’autres, avec peut-être toutefois un léger travail de production en plus …