mardi, 13 janvier 2009
Origin of the storm
(Drakkar Entertainment GmbH – Sony – 2008)
Durée 53’11 – 13 Titres
http://www.thesorrow.net
http://www.myspace.com/thesorrowmetal
 Ils sont Autrichiens et ont formé leur groupe en 2005 en s’appuyant sur des influences aussi bien venues de la New Wave Of British Heavy Metal que des scènes nordiques sans pour autant renoncer à l’apport de formations sauvages dans le genre de Machine Head ou encore Pantera. Autant le dire tout de suite, The Sorrow joue dans la cour du trash, mais du trash mélodique, et le fait avec une certaine inventivité déjà saluée lors de la naissance de son premier effort, « Blessing From The Blackened Sky », élu album du mois par Metal Hammer Germany lors de sa sortie. C’est donc rassurés sur leur potentiel musical que Mätze (guitare et chant), Andi (guitare), Tobi (basse) et Dominik (batterie) ont rapidement repris le chemin des studios pour y enfoncer le clou avec un second effort, « Origin Of The Storm », qui verra le jour officiellement fin février prochain. Le calme qui précède la sortie ne fait que mieux nous rappeler que The Sorrow s’est déjà copieusement illustré sur scène aux côtés de Children Of Bodom, Chimaira et autres Killswitch Engage … Ca promet !
C’est un groupe en pleine possession de ses moyens qui se présente à nous, une formation basique mais solide qui sait tirer le meilleur parti de chacun de ses intervenants, que ce soit d’une section rythmique ultra précise ou encore deux guitares particulièrement violentes mais aussi complémentaires. Au royaume du trash, The Sorrow a su incorporer la mélodie et c’est en faisant travailler sa voix sur plusieurs tableaux que Mätze s’en sort avec un résultat qui défie l’entendement, en étant aussi à son avantage sur les hurlements les plus glauques que sur les passages calmes les plus délicats … Mais plus loin encore, c’est quand les deux types d’intonations se rejoignent sur des breaks continuels imposés par des titres comme « From This Day On » que « Origin Of The Storm » en devient époustouflant de réalisme. Porté vers les plus hauts sommets par des hymnes comme « Scars », « Heaven Is No Place For Us », « Where Is The Sun? », « Anchor In The Storm » ou encore « Collector Of Tears », ce second effort des Autrichiens ne manquera pas d’imposer son diktat sur le reste de la scène nationale et internationale grâce à son équilibre parfait entre l’énergie, la folie, la violence et la mélodie. On espère maintenant qu’une bonne grosse tournée les poussera à franchir les Alpes …
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