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FAST MOTION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 07 janvier 2009
 

Sailing to nowhere
(Autoproduction – 2008) 
Durée 17’26 – 7 Titres

http://www.fastmotion.fr
http://www.myspace.com/fastmotion

C’est sans doute Bad Religion qui leur a donné envie de former leur propre groupe de punk rock et si l’influence de cette pointure se ressent forcément dans la musique de Fast Motion, ce n’est que pour mieux séduire les foules que le groupe harangue depuis 2005. Deux changements de line up significatifs en 2007 auront conduit le combo Lillois vers une première démo puis vers cette excellente première rondelle sur laquelle Gaetan Robyn au chant, Greg Legarand et Thibault Doutriaux aux guitares, Clément Cheguillaume à la basse et Quentin Dufay à la batterie ont donné le meilleur d’eux-mêmes, détenteurs d’une énergie phénoménale qu’ils s’en iront très vite porter au public de toute l’Europe … Si les groupes d’antan étaient de fervents disciples du No Futur, Fast Motion avance pour sa part vers nul part, mais le fait de fort belle manière avec ce « Sailing To Nowhere » !

Voilà un groupe qui a non seulement trouvé sa voie mais qui en a fait de même pour ce qui est de sa voix. C’est carrément une bonne nouvelle puisque non content de gueuler sa rage, Gaetan le fait particulièrement bien et nous donne même quelques belles variations vocales, que ce soit sur les cris enragés ou au contraire sur les breaks plus tempérés. Rayon guitare, on tronçonne à qui mieux-mieux sans vraiment chercher à être original, punk hardcore minimaliste oblige, mais c’est en se posant toujours au plus juste sur une section rythmique bien dans le ton que les deux artilleurs défouraillent à tout bout de champ, laissant parler l’énergie sur des titres incendiaires comme « Watch It Burn », « Count To Ten » ou encore « A Gun In My Hand ». Pour sortir du lot, Fast Motion mise sur la qualité de ses compositions, de véritables brûlots sur lesquels la mélodie emboîte traditionnellement le pas à l’énergie, et nous offre même une petite escapade en dehors des clous en conviant Thomas Devos au saxophone et Elise Berrier au trombone à mettre leurs notes dans les leurs pour un fort sympathique « Tookie » auquel on ne s’attend pas forcément, ce qui le rend d’autant plus intéressant ! Ils peuvent être fiers de ce premier essai et ça tombe bien, ils le sont et vont de ce pas le prouver en allant le montrer sur une véritable tournée d’une vingtaine de dates qui les conduira jusqu’en Europe de l’Est … Let there be rock !