|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
mardi, 06 janvier 2009
Mashins
(Autoproduction – 2008)
Durée 20’58 – 5 Titres
http://www.mashins.com
http://www.myspace.com/mashins
 Il a un temps travaillé seul sur ses propres compositions et c’est finalement en s’adjoignant une section rythmique que Nikola Becker a formé Mashins en 2006, s’entourant pour ce faire de deux amis de longue date, Orlan Baron à la batterie et Olivier Baron à la basse. Nul doute que la réunion de toutes les expériences acquises par chacun des trois musiciens au cours des participations à divers groupes pop, rock ou electro au cours des années 90 donnerait naissance à quelque chose d’original et c’est en suivant une voie très personnelle que Mashins s’est rapidement enfermé en studio pour n’en ressortir qu’une fois ces quelques idées mises en boite … Au mélange musical subtil auquel se livre le trio parisien vient s’ajouter un brassage générationnel dans lequel pas moins de trois ou quatre décennies musicales viennent se rejoindre pour le bonheur des auditeurs !
Difficile de mettre une étiquette à Mashins, si ce n’est celle un peu large et très ouverte du rock … Parce que côté influences, le trio y va plutôt joyeusement en tire ses idées autant de la new wave british des eighties que de l’indie pop des nineties ou du rock new yorkais de la fin des seventies ! Ajoutez-y une touche d’electro contemporaine et une utilisation old school des boites à rythmes, un chant aussi séducteur que vintage et un sampling quasi-permanent et vous en arrivez à une première rondelle éponyme un peu brève mais carrément réjouissante, une tartine de pop rock où l’on se gargarise d’un « ufOsa » ou d’un « Voodoo Ego », d’un « Abstract », d’un « Tide » ou encore d’un « Distance » … La guitare reste un peu en retrait pour mieux sortir de sa tanière dès que l’occasion se présente et c’est à l’arrivée à un premier essai plutôt réussi que Mashins nous convie, une première œuvre qu’ils comptent bien utiliser pour mettre leur musique en avant et se trouver des dates de concerts, la condition indispensable pour qu’elle puisse prendre sa véritable dimension !
|
