Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 05 janvier 2009 Messages de Fées (Prikosnovénie – Anticraft – 2008) Durée 75’54 – 13 Titres
http://www.prikosnovenie.com
On connaît la qualité des coffrets du label Prikosnovénie et ce nouveau volume ne viendra pas faire changer quiconque d’avis sur des œuvres toujours très abouties, que ce soit musicalement ou encore artistiquement. Réunissant dans un coffret treize morceaux inédits mais aussi un livre de soixante douze pages et trente deux contes à méditer, ces « Messages de fées » invitent cinq artistes réputés pour ce qui se veut bien plus qu’une compilation puisque c’est à une véritable bande son d’un film imaginaire que le public se voit convié, les thèmes successifs abordés par chacun des groupes étant dans l’ordre les mages, les elfes, les nymphes et enfin les fées. Autant de bonnes raisons de charmer un lecteur-auditeur qui se voit très rapidement littéralement envoûté par une œuvre en tous points féerique. Voyage organisé dans l’imaginaire …
On ne pouvait commencer en meilleure compagnie puisque c’est Rajna qui se fend des trois premiers morceaux dédiés aux mages, laissant le charme s’installer de façon durable grâce à une musique toujours très structurée avant de passer le flambeau à une autre formation non moins brillante, Ashram, qui nous dévoile pour sa part trois titres dévoués aux elfes. Daemonia Nymphe remplit à son tour sa part du marché avec un seul morceau, mais quel morceau puisque c’est sur le bruit du tonnerre que la quinzaine de minutes de « Pros[neazoe]Euhi » nous emmène rendre un vibrant hommage aux nymphes … Véritable raison d’être du projet, les fées seront pour finir mises en avant par l’intermédiaire de deux formations, Caprice qui y va de son « Viola Floralis » en cinq actes et enfin Poussières d’Etoiles qui termine l’ouvrage par un petit quart d’heure de finesse fort justement baptisé « Worlds Meeting ». Le versant le plus mystique des productions du label de Clisson se voit une fois encore parfaitement mis en valeur par cette nouvelle production et à n’en point douter, nombreux sont les lutins qui rallieront la cause de Prikosnovénie après avoir découvert ce superbe ouvrage aux accents très atypiques !
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