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TILION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 janvier 2009
 

A.M.I.G.D.A.L.A.
(Musea – 2008) 
Durée 54’29 – 10 Titres

http://www.tilion.it
http://www.myspace.com/tilionmusic
http://www.musearecords.com

Ils viennent de Bergame, de l’autre côté des Alpes, et proposent une musique progressive très fortement inspirée par les formations des glorieuses seventies, prenant quand même soin d’y apporter leur propre touche en y mélangeant un peu de hard rock, de jazz, d’electro … Quelques concerts en première partie de Deep Purple en 1999 auront fini de convaincre Tilion de la justesse de ses choix et c’est après avoir enregistré un premier album puis un second que le groupe rejoindra le label Musea, laissant ensuite la maturité s’installer tranquillement avant de franchir le cap du troisième opus ! Invitant quelques prestigieuses pointures à les rejoindre et à poser leurs voix sur « A.M.I.G.D.A.L.A. », les frères Flavio (guitares) et Alfio (claviers) Costa, Roberto Aiolfi (basse) et Paolo Cassago (percussions) ont ressorti l’attirail vintage des moog et autres mellotrons pour encore mieux marquer leur différence avec le reste de la scène progressive contemporaine … Le résultat est sans appel !

On pourrait longtemps s’étendre sur la qualité des mélodies proposées par Tilion tant chaque note semble avoir été bichonnée, apportée à maturité avec le plus grand soin, mais bien plus loin que ça encore, ce sont les voix qui font de ce nouvel album une pure merveille, l’Anglais remplaçant désormais l’Italien pour des morceaux de pure bravoure comme « Symphony For A Shadow » chanté par Sophya Baccini de Presence ou « The Mirrors Room » chanté et saupoudré de flûtes par Clive Jones de Black Widow. Suivent encore Helena Biagioni sur « The Echo Of The Dark Side », Letizia Sperzaga sur pas moins de trois titres dont « Promenade avec la nuit », Hamadi Trabelsi sur les deux parties complémentaires de « Nocturnal » et enfin Lino et Irvin Vairetti sur « Eclipse », chacun apportant sa propre sensibilité à une œuvre qui se voit à l’arrivée quelque peu décousue mais toujours parfaitement mise en harmonie. Une grande part de mystère insufflée par des instruments vintage et quelques passages de synthés carrément décontenançants finissent de donner à cet album le cachet un peu hors des temps et hors des modes qui fait son charme. Et ce n’est pas le livret copieusement agrémenté des compositions graphiques de Davide Guidoni qui viendra le ramener dans le droit chemin, fort heureusement pour les amateurs de ces musiques à vivre pleinement et sans la moindre retenue …