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LINDIGO, SALEM TRADITION & LO GRIYO au FESTIVAL AFRICOLOR (93) pdf print E-mail
Ecrit par Olivier Urbanet  
samedi, 27 décembre 2008
 

LINDIGO - SALEM TRADITION - LO GRIYO
FESTIVAL AFRICOLOR
LA DYNAMO DE BANLIEUES BLEUES - PANTIN (93)
Le 11 décembre 2008

http://www.myspace.com/logriyo
http://www.africolor.com  

Lindigo
 
C’est le groupe dont on parle à la Réunion et il accumule les concerts sur toute l’île.

« Quand tu sais d’où tu viens, tu sais où tu vas » : telle est la devise de Lindigo, un groupe acoustique fondé en 1999, qui creuse les racines du maloya avec un regard tourné vers Madagascar, son langage et ses traditions. En effet, nombre d’habitants de la Réunion comptent parmi eux des ancêtres malgaches, venus de gré ou de force.

« Zanatany » (enfants du pays), le titre du deuxième album de Lindigo, décrit leur parcours aux sources malgaches du maloya. C’est en écoutant le Raw Kaf ou Gramoun Lélé que le déclic s’est produit et que la langue malgache, écoutée dans l’enfance sans trop y prêter attention, est devenue une terre promise. Plusieurs voyages auront raison de leur curiosité et sauront insuffler à leur message ce qu’il faut de vérité et de vécu. Influencée par les ‘servis kabaré’, les cérémonies en l’honneur des ancêtres, la musique de Lindigo provoque la transe.

Révélé comme un coup de tonnerre lors du concert de clôture du festival africolor en décembre 2006, Lindigo a poursuivi sa route et ce troisième album (« Lafrikindmada ») est produit dans l’esprit de leur furie live qui porte jusqu’à la transe.

Harry Araste : chant lead, harmonica, accordéon ; Aldo Araste : piker ; Jean Frédéric Madia : bobre ; Jean Guillaume Imare : kayamb, fare ; Lauriane Marceline : chœurs, kayamba  ; Odilon Hadji Ali : piker ; Valéry Servan : roulèr ; Stéphane Valin : charleston 


 
Salem Tradition
 
Femme de volonté, Christine Salem sait parler aux réunionnais comme aux esprits…qui la guident jusque sur scène. En dix ans, Salem Tradition est devenu le fer de lance d’une tendance du maloya réunionnais : porté par la transe, il revendique fièrement ses liens avec les Comores ou l’Afrique de l’Est. Engagé et énergique, le maloya de Christine Salem s’attaque aux scories de l’esclavages sans à priori.

Christine Salem : chant, kayanm ; Nadège Ichambe : chœurs, pikèr ; Vincent Philéas : chœurs, roulèr, congas ; David Abrousse : djembé, dundum, tama ; Odilon : chœurs, dundum, djembé 

Lo Griyo

Le maloya, hier condamné et caché, est aujourd’hui un fils prodigue de la terre réunionnaise, enfantant bâtards et sonorités nouvelles. Sami Pageaux-Waro, fils de Danyel Waro s’exile dans un ailleurs du maloya à la croisée entre les traditions, celles qu’il s’est choisi à la Réunion en Afrique et en Europe, et les possibilités mélodiques offertes par les nouvelles musiques électroniques.

Sami Pageaux-Waro : chant, percussions, kora ; Luc Joly : saxophones, flûte