vendredi, 02 janvier 2009 The future is now (Oort Records – 2008) Durée 36’37 – 11 Titres
http://www.myspace.com/dannyrocco http://www.myspace.com/oortrecordseurope
C’est de Long Island que nous arrive Danny Rocco, chanteur, guitariste et leader de son propre groupe qu’il conduit de main de maître dans un registre où le rock et l’acoustique font bon ménage et où le résultat de l’assemblage des deux donne de belles pop songs très pêchues dans l’âme. Véritable songwriter comme on les fabrique de l’autre côté de l’Atlantique, le jeune homme a su s’entourer d’une bande de copains pour en arriver à nous présenter un album particulièrement abouti, un ouvrage qui dépasse un peu le cadre de ces ouvrages post-estudiantins dans lesquels le public se complait et qui sait tirer profit d’une rythmique minimaliste mais sérieuse et d’arrangements soignés pour donner au bout du compte du plaisir aux adolescents mais aussi à leurs aînés. Un album de pur rock édulcoré juste ce qu’il faut pour pouvoir passer en radio sans pour cela avoir vendu son âme aux sirènes du marketing … Ca existe encore, la preuve !
En ratissant du folk jusqu’au rock, Danny Rocco devait bien se douter qu’il agrandirait forcément le cercle des ses fidèles et c’est sans grande surprise mais avec énormément de réussite qu’il nous glisse sans en avoir l’air quelques arpèges bien sentis, quelques accords ravageurs qui invitent sa voix à proposer des variations sur des thèmes parfois légers, souvent très justes. Le but ultime restant la conquête et la fidélisation d’un public, Danny Rocco n’hésite pas à mettre les petits plats dans les grands et à imposer un peu d’effets, quelques chœurs séduisants, une grosse dose d’humilité et beaucoup de lui-même dans ces onze chansons bien distinctes et pourtant très complémentaires. On apprécie les breaks, même s’ils tardent parfois un peu à arriver, cette sensation d’osmose parfaite entre les hommes et la mélodie qui permet à des morceaux comme « Holly Grows », « They Right, They Fall », « As You Wait » ou « My Way » de rester dans les mémoires bien longtemps après que le disque ait terminé sa rotation dans la platine. On aura beau dire, on aura beau faire, ce n’est peut être que du rock’n’roll mais c’est surtout pour ça qu’on l’aime …
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