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GLASVEGAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 janvier 2009
 

Glasvegas
(Columbia – Sony BMG – 2008) 
Durée 41’47 – 10 Titres 

http://www.glasvegas.net
http://www.myspace.com/glasvegas

James Allan aurait très bien pu ne jamais devenir chanteur et ne jamais fonder Glasvegas, et pourtant … Bercé dès son plus jeune age par les disques d’une sœur partagée entre Madonna, Kate Bush et Bob Marley et ceux d’une mère fan de pop, de soul et de rockabilly qui lui a transmis le virus de Roy Orbison, ce jeune Ecossais a pris l’habitude d’écouter la musique des autres pendant qu’il écrivait ses propres poèmes pour le plus grand bonheur de ses instituteurs qui appréciaient déjà ses bons jeux de mots et surtout son esprit critique. Puis vint le temps de s’essayer à la musique et c’est aux côtés de son cousin Rab Allan à la guitare mais aussi de son camarade d’école Paul Donoghue à la basse que James fondera Glasvegas, lui offrant ce nom en s’appuyant sur une contraction de Glasgow dont il est originaire et de Las Vegas, la ville de tous les excès … Devenus amis avec Caroline McKay, les trois jeunes gens lui confieront bientôt la batterie puis s’essaieront à quelques concerts et à divers singles avant d’en arriver à ce premier album éponyme coproduit avec Rich Costey. Un départ en trombe au Royaume Uni ne pouvait qu’inviter le groupe à s’essayer hors de ses frontières …

Leur pop sucrée salée a trouvé une démarche toute naturelle pour s’attaquer au public et c’est en y mettant non seulement le fond mais qui plus est la forme que Glasvegas s’efforce de séduire le mieux du monde avec une recette qui se résume à quatre ingrédients. Les ensembles couplets refrains se succèdent avec beaucoup d’ingéniosité et se partagent entre banalités et vérités sincères, leur réunion donnant au bout du compte des chansons auxquelles on s’attache très rapidement. Puis viennent les mélodies, à la fois simples et précises et pourtant toujours totalement imparables, le versant expérimental de certains titres contrebalançant à merveille des accents vintage plutôt récurrents … Alors forcément pour que la sauce prenne, il fallait ensuite que Glasvegas fasse preuve d’un soin tout particulier pour la mettre en œuvre et c’est en travaillant d’arrache pied que le quartet s’est efforcé de jouer le plus juste mais aussi le plus sincèrement possible, et force est de constater qu’il y est parvenu ! Le travail était donc pratiquement terminé mais il fallait encore être capable de poser un détonateur derrière tout ça et Glasvegas n’a pas voulu mettre la charrue avant les bœufs pour être certain d’y parvenir, travaillant jusqu’au moindre détail, réarrangeant quelques vieux titres pour les faire coller à l’ouvrage, fignolant les arrangements pour en arriver à l’album quasiment parfait, celui que l’on s’arrachera dès que les radios auront fait leur travail de promotion en diffusant « Geraldine », le premier single, mais aussi pourquoi pas quelques belles pièces dans le genre de « Go Square Go », « Daddy’s Gone » ou encore « S.A.D. Light ». Le monde entier a déjà succombé, la France ne tardera pas à en faire de même à la fin du mois de janvier, quand « Glasvegas » inondera les bacs …