Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

EDDY (LA) GOOYATSH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 janvier 2009
 

Chaud
(Modjo Music – Wagram – 2008) 
Durée 41’39 – 15 Titres

http://www.eddylagooyatsh.com
http://www.myspace.com/eddylagooyatsh

C’est un personnage totalement atypique, un artiste que l’on a un peu de mal à cerner et encore plus à saisir et non content de nous avoir interpellé il y a un peu plus de deux ans avec son premier album, Eddy (La) Gooyatsh remet le couvert en donnant un successeur à « L’amour et l’eau fraîche » et en le baptisant « Chaud », un peu comme pour mieux marquer sa différence tout en restant dans la continuité. Inventeur de la pop d’intérieur, Eddy (La) Gooyatsh continue de revendiquer ce style qui lui colle tellement bien à la peau qu’il lui a permis de se faire remarquer parmi les découvertes du Printemps de Bourges et des Francofolies et de figurer parmi les lauréats du Tremplin Génération Réservoir. Porté par « Le vélo », son single sorti en juin dernier, et par le clip dans lequel on retrouve Richard Virenque en guest star, ce fan des Beatles et de JP Nataf retrouve les bacs avec un ouvrage bien décidé à apporter une sacrée dose de bonne humeur et pas mal de chaleur humaine … D’où son nom !

Il a décidé de ne plus grandir, il avait de toute façon atteint la majorité musicale lors de la sortie de son premier opus, et c’est en restant l’éternel adolescent un peu décalé que l’on appréciait déjà à l’époque qu’Eddy (La) Gooyatsh nous revient avec un mélange de légèreté et de profondeur, avec des chansons souvent décousues, parfois carrément déchirées, pour lesquelles il a souhaité une co-réalisation avec Ian Caple et dans lesquelles il glisse des sentiments changeants comme l’humour et le second degré mais aussi la tendresse et parfois une petite pointe de nostalgie. A l’auberge espagnole que se révèle être ce second effort, chacun apporte ses propres sonorités et ses propres élucubrations et c’est au bout du compte à un album qui passe de la mélodie la plus délicate à un semblant de cacophonie savamment orchestré que l’on se trouve confronté, le meilleur côtoyant régulièrement le pire, et réciproquement puisque le pire est parfois le meilleur chez Eddy (La) Gooyatsh ! Chacun se régalera donc selon ses propres critères artistiques ou humoristiques d’un « La la la » », de « 36 chandelles », de « Machin Iglesias », de « La danse du ventre » ou bien évidemment du désormais célèbre « Vélo » et c’est en finissant de mettre tout le monde d’accord avec une adaptation particulièrement séduisante de « J’attendrai » que ce Nancéen définitivement imprévisible nous quitte, un peu comme s’il nous faisait un dernier pied de nez … Jusqu’au prochain !