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SARAH EDDY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 décembre 2008
 

Lavage automatique
(Five Lights Records – Akoufene Productions – 2006) 
Durée 51’47 – 16 Titres 

http://www.saraheddy.com
http://www.myspace.com/saraheddyonline

Deux albums et quelques collaborations réussies auront permis à Sarah Eddy de faire son trou sur les scènes nationales mais aussi internationales puisque l’Allemagne et le Québec auront fini par ouvrir leurs bras à cette jeune Alsacienne qui cultive ses côtés artistiques depuis son plus jeune âge et qui s’est définitivement convertie à la chanson après avoir un temps été pianiste mais aussi danseuse … Accompagnée de Jean-Baptiste Mersiol aux guitares, Philippe Laiss aux basses et contrebasses, Matthieu Eby à la batterie, Tibo au dobro, Lisa Wurtz au violoncelle ou encore Mathieu Bauer à la clarinette mais aussi de quelques invités ponctuels, Sarah Eddy se met à nu et nous présente sa propre vision du monde et de la vie, n’hésitant pas à laver son linge sale entre amis et à passer son amour de la musique à la machine pour le rendre encore plus blanc ! Fait de multiples rencontres et d’autant de complicités, « Lavage automatique » est un point de départ vers ailleurs …

On appellera sa musique chanson française ou même pop mais bien au-delà de ces simples appellations, Sarah Eddy offre des teintes soul, jazzy ou même folk à des chansons qu’elle écrit toujours avec le plus grand soin et auxquelles elle donne une grande part d’elle-même lors de l’interprétation. Tendre, touchante, parfois un peu ironique et surtout jamais dupe, la chanteuse n’a pas besoin de jouer un quelconque rôle pour entrer dans des morceaux qui lui collent à la peau, des « Au petit bonheur », « Desperate, Oh Why ? », « Haute-Fidélité » et autres « L’inventaire » qui touchent toujours l’auditeur à juste titre, un peu comme si Sarah Eddy le regardait droit dans les yeux et lui parlait directement malgré la distance imposée par la platine … On sent la force du live qui se dégage de pièces travaillées au studio avec le plus grand soin, la force de textes personnels mais aussi parfois écrits par des amis ou même par des modèles, la volonté de peaufiner jusqu’au moindre détail en posant une voix ragga sur « Commercial » ou encore l’envie de marquer sa propre émancipation en devenant une « Femme libérée » aux côtés de Cookie Dingler que Sarah rejoint à côté de son piano pour se livrer avec lui à un formidable duo sur « Jeter l’encre ». Non seulement bourré de bonne voire même de très bonnes idées, ce nouvel effort de Sarah Eddy s’est donné qui plus est les moyens de les mettre admirablement en valeur et c’est l’osmose obtenue qui fait que l’on s’y retrouve très rapidement attaché. L’histoire est désormais en marche …