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TIMO GROSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 décembre 2008
 

Desire
(Zyx - Peppercake – 2008) 
Durée 64’58 – 14 Titres

http://www.timogross.com
http://www.myspace.com/timogross

C’est un certain Eric Clapton qui transmettra le virus du blues à Timo Gross grâce à une émission diffusée à la télévision allemande, et pour ce jeune homme originaire d’Heidelberg, la découverte de l’œuvre de Cream invitera forcément à un approfondissement avec celles d’Albert King, de Little Walter et de tant d’autres encore. Backliner mais aussi sideman durant une vingtaine d’années, Timo Gross peaufinera son style au contact des meilleurs et c’est en se voyant salué par la presse germanique mais aussi internationale qu’il sortira un premier album solo en 2005 puis un deuxième en 2007, se faisant accompagner à la scène mais aussi en studio par une section rythmique de luxe où l’on croise Frowin Ickler aux basses et Michael Siegwart à la batterie. Une voix carrément intéressante et un jeu de guitare fin et racé permettent à l’artiste de se placer parmi les meilleurs de sa génération avec un troisième effort teinté de soul, de funk et de blues …

Timo Gross joue avec le même talent en électrique qu’en acoustique et s’offre même au passage des parties de résonateur pour pimenter un style qui ne manque jamais de charme, loin de là. Dépouillés quand ils se retrouvent à la scène, trio oblige, les morceaux que le bluesman nous propose sur « Desire » savent se parer d’habits attrayants pour mieux séduire sur album et que ce soit avec du piano, de l’orgue Hammond, de la trompette, du saxophone ou tout simplement des chœurs, c’est toujours avec beaucoup de soin que les divers intervenants apportent une petite touche originale ou même quelques arrangements bien pensés à des œuvres originales essentiellement issues de l’imagination du chanteur et guitariste. Séduisant dès les premières notes du tittle track, « Desire » passe ensuite par diverses couleurs complémentaires et plus ou moins aguicheuses, laissant les « Voodoo Priest », « Sweet Love », « Howlin’ Diabolo » et autres « World On Fire » user de leur énorme capital charme pour mieux convaincre par eux-mêmes du bien fondé d’une démarche aussi séduisante dans la platine qu’en live. Installé aujourd’hui du côté de la frontière française, Timo Gross n’attend plus qu’un signe de notre part pour venir nous montrer de quoi il est capable … Et franchement, ça donne envie !