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NICKELBACK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 23 décembre 2008
 

Dark horse
(Roadrunner Records – Warner Music France – 2008) 
Durée 43’33 – 11 Titres

http://www.nickelback.com
http://www.myspace.com/nickelback

Difficile de ne pas avoir en tête l’époustouflant single « How You Remind Me » quand on évoque Nickelback, cette formidable machine canadienne à créer des hymnes qui nous propose en 2008 un sixième album studio toujours taillé dans une veine post grunge particulièrement intéressante … Sur la route depuis bientôt dix ans, le groupe de Chad Kroeger (guitare et chant), Mike Kroeger (basse), Ryan Peake (guitare) et Daniel Adair (batterie) aura connu diverses fortunes, et après un passage à vide dont certaines formations se contenteraient sans le moindre mal, c’est en coproduisant son nouvel effort avec Robert John Mutt Lange que le combo tente encore d’ajouter quelques unités aux quelques vingt cinq millions d’albums qu’il a déjà vendu dans sa carrière. Toujours installé le cul entre la chaise de Nirvana et celle de Pantera, Nickelback a trouvé un son et une voie bien à lui et il ne se prive pas de la suivre pour le plus grand bonheur de fans qui n’attendent qu’une chose de sa part, qu’il fasse du Nickelback et qu’il le fasse bien !   

Si les mauvaises langues s’empresseront de se demander ce que Nickelback peut bien encore avoir à apporter au rock en 2008, le reste du public n’aura de cesse de leur répondre en un seul mot répété à l’infini, des tubes, des tubes, des tubes et encore des tubes … Les choses étant clairement établies, il ne reste plus qu’à se plonger dans « Dark Horse » de façon dubitative ou au contraire enthousiaste selon la catégorie dans laquelle on se place et à en prendre le meilleur, c’est à dire onze titres dans lesquels on sent que les racines heavy sont toujours bien présentes et que côté riff Nickelback n’a rien perdu de sa superbe mais aussi que la mélodie est une véritable raison d’être chez des musiciens capables de se fendre avec un réel talent de titres plus lents voire carrément de cracher la ballade qui cartonne en boite, l’épatante « If Today Was Your Last Day » qui permettrait presque d’emballer jusqu’au plus frigide des radiateurs électriques ! La recette est éprouvée mais elle fonctionne toujours, Nickelback démarre toutes guitares dehors et pose quelques belles bombes du genre de « Something In Your Mouth » ou « Burn It To The Ground » pour très rapidement faire monter un soufflé qui ne redescend ensuite plus d’un pouce, quand bien même le quartet y laisse entrer des ingrédients moins consistants tel qu’un peu de country rock et pas mal de pop. Ceux qui ont été quelque peu attirés par le premier single, « Gotta Be Somebody », peuvent y aller les yeux fermés, le reste de « Dark Horse » est nettement aussi bon, voire même souvent carrément meilleur ! Du très bon Nickelback en somme …