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LOUISA JOHN-KROL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 décembre 2008
 

Djinn
(Prikosnovénie – Anticraft – 2008) 
Durée 57’30 – 15 Titres

http://www.louisajohnkrol.com
http://www.myspace.com/louisajohnkrol
http://www.prikosnovenie.com

Elle est Australienne mais son père Gallois lui a donné une sensibilité un peu particulière qui la pousse à s’intéresser aux mythes et aux légendes et à devenir comme lui une véritable conteuse. Dotée qui plus est d’une voix exceptionnellement délicate, cette formidable songwriter qu’est Louisa John-Krol nous présente aujourd’hui un nouvel album pour lequel elle a une nouvelle fois souhaité faire appel à des instruments traditionnels comme la flûte, les tablas, le dulcimer, la mandoline, le charango ou les bols tibétains et où elle mélange un versant féerique omniprésent à une approche mystérieuse de l’univers des chats, qu’ils soient chats de gouttières, tigres ou encore sphinx. Partie du proverbe irlandais qui veut que les yeux d’un chat soient une fenêtre vers un autre monde, Louisa la féline nous invite à un fabuleux voyage musical … 

Véritable melting pot dans lequel le monde entier déverse ses multiples influences et ses diverses émotions, « Djinn » reste un mystère même après plusieurs écoutes attentives, et si le sous titre de l’ouvrage est tout simplement « Le mystère des chats », ce n’est en aucune manière usurpé tant le côté unique et impénétrable de l’ouvrage reste entier. Avec des petites intonations qui rappellent Kate Bush, Louisa John-Krol passe de titres un peu pop à d’autres plus étranges, plus profonds, et c’est de « Blue Beyond The Sky » à « Fai » ou encore à « Tree » que l’on papillonne avec une souplesse toute féline, rebondissant sur un bâton de pluie, sur un violon ou sur un gong pour mieux signifier à qui veut bien l’entendre que c’est le monde dans son entier qui importe et non simplement l’endroit où l’on se trouve. Evoquant autant Cervantès et Shakespeare que Frédéric Chaplain ou encore les inscriptions des tombes thébaines, « Djinn » laisse entrouverte une porte, une chatière serait on presque tenté de dire, qui nous rappelle que si l’on considère généralement que les chats ont neuf vies, cet album pourrait largement en avoir autant tellement il est réussi !