mercredi, 17 décembre 2008 Live à « Blues en Chenin » (Autoproduction – 2008) Durée 52’18 – 9 Titres
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Cette formation angevine finaliste du Tremplin Blues-sur-Seine en 2004 a depuis eu tout le loisir d’écumer les nombreux festivals de blues que compte notre hexagone mais aussi moult petites salles dans lesquelles le combo, désormais régulièrement enrichi d’une section de cuivres, a pu croiser le fer avec des groupes comme Rosebud Blue Sauce, Malted Milk, Spoonful, Nicko Backton, The Hoodoomen et autres Fred Chapellier. Maurice Moitel (harmonica et chant), Anthony Lefeuvre (guitare et chant), Jacques Rochat (guitare), Pascal Stalin (basse), Dominique Garnier (batterie), Dominique Delahaye (sax), Joël Lainé (trombone) et Ludovic Fécamp (trompette) se retrouvaient ainsi à la fin du mois d’août 2008 sur la scène de Blues en Chenin pour y immortaliser une prestation qui mettait en avant les musiques noires américaines sous toutes leurs formes, qu’elles soient appelées rock, funk ou bien évidemment blues …
La formule Quart de Bleu est particulièrement bien rôdée et elle ne s’embarrasse pas de détails pour en arriver à proposer un set bien joufflu dans lequel se rejoignent des morceaux pêchus et d’autres plus soul mais aussi des compos invariablement écrites en Français ou en Anglais et quelques reprises bien senties de John Estes ou encore Johnny Guitar Watson. Passant sans crier gare d’un bon boogie bien swinguant à un rhythm’n’blues ou d’un blues chicagoan au possible à un titre funky en diable, les Angevins tirent profit de leur section de cuivres et diversifient leur style de façon carrément ingénieuse, n’oubliant pas quand même d’en revenir parfois à l’essentiel avec des titres tirés à quatre-épingles comme les inénarrables « Recyclage Boogie » et autres « Panne de réveil » qui n’en finissent plus de réjouir les amateurs de bon blues dans la langue de Molière. Les autres se rassureront avec des « You’ve Drifted So Far », « Dirty Work At The Crossroad » et autres « Superman Lover » où l’accent so frenchy domine sans jamais choquer mais c’est sans doute une fois de plus « La bourse ou la vie » qui finira de mettre tout le monde d’accord tant le ton enjoué que le morceau adopte est un véritable délice et tant les guitares, l’harmonica et les cuivres y font des prouesses ! Voilà le live qui manquait à la discographie de Quart de Bleu, reste à nous faire un bon gros album maintenant …
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