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THE ROOTS OF THE RASTA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 décembre 2008
 

Tale 1 : Marcus, Negus, Exodus…
(Jahslams – M&A – Discograph – 2008) 
Durée 66’43 – 18 Titres

http://www.jahslams.info
http://www.myspace.com/jahslams

Jahslams semble bien déterminé à poursuivre son travail d’orpailleur et à accumuler jusqu’à la dernière des pépites sonores de la musique jamaïcaine et non content d’avoir mis sur le marché de véritables trésors tels que « Jamaica 68 », « Love Jamaica » et « Jamaican Soul Kings », c’est un premier volume des meilleurs morceaux écrits en l’honneur de Jah que le label nous donne en pâture avec ce superbe « Roots Of Rasta » qui résume à lui seul une bonne partie de l’histoire du Rastafari. Livré dans un agréable digipack, l’ouvrage rend hommage aux pionniers du mouvement, le Negus Haïlé Sélassié mais aussi Marcus Garvey qui avait annoncé son avènement, et en arrive forcément vers l’Exodus qui en appelle aux liens sacrés avec la Bible. Si le versant mystique de l’ouvrage pourra sembler flagrant pour certains, les autres pourront se contenter de le prendre comme il vient, comme une superbe compilation de reggae roots !

Difficile de tous les citer tant ils sont nombreux à avoir une piste sur « The Roots Of The Rasta », et pourtant comment passer outre la présence des titres de Count Ossie, de Peter Tosh & Friends, de Bob Marley & The Wailers, de Lee Perry ou encore d’Inner Circle ? Séduisante au possible avec ses dix huit morceaux fabuleusement complémentaires, la compilation nous emmène vers Kingston mais aussi vers l’Ethiopie à la recherche des racines d’une culture basée sur l’adoration mais aussi sur le groove et sur la relation harmonieuse entre l’homme et la nature et on ne résiste que très difficilement à des « 80 000 Careless Ethiopians », « Babylon », « Wake Up Jah Man Can », « Holy Mount Zion » et autres « Rasta Time » qui portent en eux tous ce que l’on considèrera, selon que l’on soit incrédule ou au contraire adepte, comme les clichés inhérents au genre ou comme les fondations inébranlables d’un culte jamais remis en question même près de quarante années après l’assassinat de l’Empereur d’Ethiopie par des rebelles marxistes ! On notera pour en finir qu’un second volume baptisé « Haïle, Marley, Reggae » viendra compléter ce premier effort début 2009 pour terminer de poser les bases d’une solide anthologie du Rastafari … Il fallait le faire !