mardi, 16 décembre 2008
Journey’s end… An acoustic anthology
(Metal Mind Productions – 2008)
Durée 63’38 + 76’25 – 15 + 14 Titres
http://www.caamora.net
http://www.metalmind.com.pl
http://www.myspace.com/metalmindproductions
 Rien ne semble plus pouvoir arrêter la progression fulgurante de Caamora, le groupe où brillent de façon indescriptible les étoiles éblouissantes que sont Agnieszka Swita et Clive Nolan, les deux voix mais aussi les deux âmes d’un projet où les rejoignent d’autres artistes comme Christina Booth au chant, Mark Westwood aux guitares et Scott Higham aux drums mais aussi de façon épisodique nombre d’invités selon l’endroit où le groupe donne ses concerts. Fort d’un opéra rock d’une inouïe beauté, Caamora a tourné tout autour du monde et il fallait bien que ces concerts donnent lieu à un nouvel ouvrage un peu particulier, un live acoustique créé de toutes pièces à partir des enregistrements effectués aux quatre coins du globe. Avec déjà suffisamment de matériel pour se fendre d’un double album, les deux géniteurs de ce projet n’ont pourtant pas renoncé à nous offrir en prime quelques démos et autres bonus. Et tant qu’à faire, un joli digipack n’était qu’un argument de plus pour finir de séduire le public …
C’est en commençant par un titre enregistré en studio que Caamora débute cette double œuvre en tous points réussie ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pourtant, le choix de cette « Journey’s End » pour introniser la suite des morceaux se révèle judicieux et c’est avec une fluidité parfaite que viennent ensuite se mélanger les uns aux autres des titres enregistrés en Pologne, en Angleterre, au Chili, en Bolivie, en Argentine ou encore en Belgique et en Allemagne. On en passe sur des accords de piano cristallins par des titres irrésistibles comme « Sacrifice », « Mea Culpa », « Judgement », « Invisible », « State Of Grace » ou « Confrontation » qui laissent éclater pleinement et sans le moindre artifice la voix envoûtante d’Agnieszka Swita, un organe qui frôle en permanence la perfection et qui arrive à attraper par le cœur le plus blasé des auditeurs non seulement par son infinie beauté mais aussi par le message un peu mystique qu’il véhicule. Si l’acoustique n’est pas au départ le domaine de prédilection du duo, celui-ci dépasse très largement le cadre des albums unplugged que certaines formation rock se sont senties obligées d’enregistrer et c’est à un double album à part entière que Caamora se livre avec « Journey’s End… An Acoustic Anthology », un de ces ouvrage passionnants que les démos de « The Storm », « Vigil » et « The Hermit » ou encore les trois bonus sur lesquels Clive et Agnieszka donnent des explications dans un livret fichtrement bien documenté ne font que rendre encore plus indispensable. A commander d’urgence à qui de droit pour être certain de le trouver au pied du sapin …
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