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FRASIAK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 14 décembre 2008
 

L’air bleu
(Crocodile Productions – 2008) 
Durée 27’32 – 6 Titres

http://www.frasiak.com  
http://www.myspace.com/frasiak

On l’attendait avec un quatrième album mais Eric Frasiak n’est pas homme à faire ce que l’on attend de lui alors il avait décidé de lui-même de n’offrir à son public qu’un single ! Et au bout du compte ce ne sont pas moins de six titres que cet artiste prolixe et séduisant dépose dans les bacs … En nous promettant quand même un album pour 2009 ! La boucle est bouclée. Fidèle à son style tellement personnel que l’on y trouve des traces de tout le monde sans jamais pouvoir définitivement les nommer, Frasiak a choisi une fois encore de ne pas se taire et s’il sait faire des chansons simples et tendres, ce disciple de Springsteen et de Ferré sait aussi la ramener en écrivant « Edvige », une réponse au fameux fichier du même nom ! S’accompagnant lui-même à la guitare ou au banjo, Eric n’en oublie pas de construire ses morceaux en leur offrant basses et batteries mais aussi à la demande de l’accordéon, du piano, du violoncelle … Le résultat n’en a que plus de charme !

Le live avait renforcé une sensation d’aboutissement que Frasiak affichait depuis déjà un moment, ces nouveaux morceaux ne font que confirmer mais le font de si belle manière que l’on se demande vraiment comment le chanteur des Ardennes ne peut encore pas être arrivé au stade où en sont les autres grands songwriters de l’hexagone ! Aussi virulent qu’un Cali ou un Bénabar, aussi pointu qu’un Goldman ou un Obispo, Frasiak nous sort le grand jeu et fait swinguer les mots avec un énorme talent, soufflant avec une vigueur séduisante au possible un « Air Bleu » en direction des radios mais n’hésitant pas à tempérer cette légèreté avec la déjà nommée « Edvige » à qui il dit fermement ses quatre vérités mais avec tout de même une certaine tendresse … De tendresse, il est encore question dans « Moitié moitié » pour qui Frasiak sort le violoncelle et enfin pour « Satanée solitude », deux chansons enregistrées en live du côté de Bar-le-Duc et de Blénod les Pont-à-Mousson, des endroits où l’on n’enregistre que très rarement en public quand on est devenu un artiste mainstream mais où le public sait encore venir saluer le talent quand il sait qu’il sera au rendez-vous … S’il n’est pas encore invité chez Drucker le dimanche après-midi, Eric Frasiak est sans doute déjà inscrit au rang des artistes qu’il convient de suivre de près quand on aime la chanson française de qualité ! So long …