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SAXON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 décembre 2008
 

Into The Labyrinth
(Steamhammer – SPV – 2008)
Durée 50’10 – 13 Titres
 
http://www.saxon747.com
http://www.myspace.com/planetsaxon

Les hard rockers britanniques de Saxon nous avaient pourtant prévenus avec leur récent single, leur retour dans les bacs en janvier 2009 sera à marquer d’une pierre blanche, à moins que ce ne soit carrément au fer rouge ! A peine émoussés après plus de trente années passées sur les routes du monde à interpréter leurs « Wheels Of Steel » et autres « Princess Of The Night », Biff Byford au chant et Paul Quinn aux guitares perpétuent une aventure qui aura connu des hauts impressionnants mais aussi de sacrés bas et c’est en compagnie de Doug Scarrat à la guitare, Nibbs Carter à la basse et Nigel Glocker à la batterie qu’ils se paient le luxe d’accoucher d’un nouvel album studio, le dix-neuvième si je ne m’abuse. Irrésistible en live, un exercice qui lui a d’ailleurs permis d’ajouter quelques belles lignes à sa discographie, Saxon n’en est pas moins une formation brillante et inspirée quand elle s’enferme en studio et si « Into The Labyrinth » risque fort de ne pas faire l’unanimité dans le petit monde sclérosé du heavy metal, il n’en reste pas moins que cet opus a tout ce qu’il faut là où il faut et qu’il est prêt à le prouver en déposant le tout sur la table !

En premier lieu, c’est le son qui interpelle, un son travaillé dans le sens de la mélodie mais aussi dans celui de l’énergie, un son qui met bien la voix de Byff Byford en avant sans pour autant trop effacer les guitares … La rythmique se tient plutôt bien et c’est d’un mouvement uniforme que Saxon commence à nous servir de manière un peu méthodique mais tellement séduisante sa nouvelle volée d’hymnes. On commence par un « Battalions Of Steel » qui a le mérite de poser très fermement les bases d’un ouvrage ambitieux puis on en passe avec diverses fortunes par des titres explosifs mais aussi par d’autres plus posés, les « Demon Sweeney Todd », « Valley Of The Kings », « Slow Lane Blues », « Premonition In D Minor » et autres « Hellcat » se succédant sans véritable logique musicale mais avec un naturel tellement évident que l’on finit de se laisser définitivement aspirer par un labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre au détour d’un solo de guitare ou plus simplement d’un riff, certes souvent daté du jour de ponte mais globalement toujours aussi efficace. Sans réinventer quoi que ce soit en matière de rock, Saxon nous donne de quoi passer l’hiver dans de bonnes conditions ! Ceux qui avaient renoncé à se fendre de l’achat du single « Live To Rock » en octobre seront ravis d’apprendre que la relecture de « Coming Home » qui agrémentait la rondelle se retrouve à la fin d’un ouvrage qui a de grandes chances de satisfaire nombre des vieux fans du groupe … Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !