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THE GIO BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 04 décembre 2008
 

Back to Blues
(Autoproduction – 2008) 
Durée 32’46 – 8 Titres

http://giobluesband.free.fr
http://www.myspace.com/giobluesband

Rolando Giordani est ce que l’on pourrait appeler un citoyen du monde, un garçon né dans une sorte de crossroads wallon le cul collé entre l’Allemagne et la France et qui plus est de parents immigrés partagés musicalement entre la passion de Caruso côté père et de Tino Rossi côté mère ! Ca vous forge naturellement un caractère et après avoir écouté les Beatles et chanté Otis Redding, c’est à la batterie que Gio s’installera pour finir par se mettre à la guitare et par écumer le chittlin’ circuit des bals avant de composer sa première chanson en Français et de la porter vers le public au milieu d’autres et en première partie de formations déjà reconnues … Reparti de plus belle vers les bars et les boites de nuit, le guitariste raccrochera un temps sa guitare au clou pour s’en aller gagner sa vie sur les chantiers mais après six ans de break, il formera The Gio Blues Band pour faire ce qui lui plait vraiment, jouer le blues !

La Stratocaster accrochée au corps et la voix bien en ligne dans le micro, The Gio Blues Band vient nous servir une jolie volée de huit titres avec une véritable envie de bien faire et même si le résultat n’est pas toujours à la hauteur des ambitions affichées, c’est au bout du compte à un très bon ouvrage de blues qu’il nous invite, un album dans lequel on sent que le rock des ZZ Top, Led Zeppelin et autres Stevie Ray Vaughan fait partie du bagage culturel d’un frontman qui use de ses sentiments les plus forts pour écrire des chansons bleues où il est question d’amour, de peurs, de douleurs ou encore de doutes. Le solo élégant et la langue bien pendue, Gio nous sort le grand jeu dès que l’occasion lui en est donnée et ce n’est pas sans classe qu’il pose des « 24th August Blues », des « Boogie Legs » ou des « I Just Want To Play The Blues » pleins de finesse et de force au beau milieu d’un tapis de blues à la fois dru et moelleux. Si le style peut parfois marquer quelques hésitations au moment de choisir entre le Texas et Chicago, c’est du côté de Memphis qu’il arrive le mieux à s’établir avec des titres aux très solides fondations blues et rock. L’essayer c’est l’adopter !