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INDIAN GHOST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 décembre 2008
 

Dean
(E.L.P! Records – 2008) 
Durée 49’18 – 11 Titres

http://www.myspace.com/lefantomindien
http://elprecords.free.fr

Quinze années auront été nécessaires pour que cette formation toulousaine construite autour de trois ex-Prehistoric Pop et d’un ex-Boyscouts accouche en tout et pour tout de trois albums et si pour l’un des fondateurs, Johnny Cake, l’histoire s’est terminée suite à un départ vers les Caraïbes, c’est avec une foi jamais remise en cause que Don Joe (chant et guitare), Philippe Fleck (guitare), Pascal Jacquet (basse), David Jeannou (batterie) et Rémi Joinville (trompette) persistent et signent dans une voie où la pop sait se teinter de rock mais aussi de beaucoup d’autres choses pour sortir d’un lot où l’originalité n’est pas toujours de mise. Disciple des Stones, de Dylan, de Springsteen, de Crosby, Stills, Nash And Young mais aussi de Led Zep et des Stooges, Indian Ghost n’a qu’une idée en tête, celle de semer un joyeux bazar partout où le groupe passe et c’est non seulement en live mais aussi avec un nouvel effort baptisé « Dean » qu’il s’exécute aujourd’hui pour notre plus grand bonheur !

Vous aviez il y a bien longtemps eu du mal à choisir entre les Stones et les Beatles ? Indian Ghost a choisi pour vous et vous offre l’énergie et la fougue des premiers mais aussi la musicalité et la souplesse des seconds sur un seul et même ouvrage qui en appelle autant aux harmonicas pleins de blues qu’aux guitares très rock, saupoudrant le tout d’arrangements parfaitement lissés mais pourtant jamais exempts de relief. Pas facile à assimiler à la première écoute, « Dean » se laisse pourtant dompter après quelques rotations et si l’on en découvre encore et toujours à chaque fois, la dominante pop insufflée par Indian Ghost est si évidente que l’on se laisse très vite embringuer dans une histoire un peu tordue d’où émergent des « Highway 62 », des « Daylight Sky », des « Kind Of Topanga Canyon » ou encore des « Soap Opera Star » que l’on finit par accepter comme ils viennent, un peu comme si David Bowie, Robert Johnson, Nick Cave et John Lennon avaient décidé de s’inviter un soir d’hiver à taper le bœuf dans votre platine et plus largement dans votre salon. Ce n’est certes pas l’album passe-partout que Monsieur Tout-le-monde se fera offrir à Noël mais pour celui qui le trouvera au pied du sapin, le choc risque d’être énorme !