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PUNCH CHAOS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 07 décembre 2008
 

Punk Rockers United
(Kanal Hysterik – Maximum Record – Trauma Social – 2008) 
Durée 40’28 – 15 Titres

http://www.punch-chaos.fr
http://www.myspace.com/boubourpunchchaos

Né en 1997 à Sedan où il donnait un concert improvisé en première partie de Skarface, Punch Chaos aura très vite envie de devenir un véritable groupe et s’il lui faudra quelques balbutiements avant de pouvoir stabiliser son line up, c’est rapidement autour de Touf à la batterie, Boudour à la basse, Died à la lead guitar et enfin Joe à la guitare rythmique et au chant que se dessineront les bases d’une aventure parsemée de concerts en compagnie de L.S.D. ou encore d’O.T.H. mais aussi d’albums qui sortent régulièrement, drainant un peu plus de fans à chaque fois grâce à des efforts faits non seulement sur la composition mais aussi sur la réalisation, Punch Chaos s’attachant toujours à proposer une musique construite à un juste milieu entre punk rock et metal. Un premier passage au Cabaret Vert en 2007 donnera au quartet l’énergie nécessaire à l’enregistrement de son cinquième album, un ouvrage qui n’est pas sans nous promettre quelques surprises mais aussi beaucoup de bonnes vibrations …

« Punk Rockers United » aurait souhaité être le cri de ralliement entre le punk-rock old school et le punk contemporain qu’il ne s’y serait pas pris différemment et c’est sur des bases solidement installées entre Londres et la France que les Ardennais viennent asseoir les structures d’un ouvrage qui ne néglige ni l’engagement naturel du groupe, ni un côté festif qui sait à l’occasion en appeler à des cuivres ou à des chœurs pour être encore plus évident. Avec une quinzaine de nouveaux hymnes en magasin et du riff binaire en veux-tu en voilà, Punch Chaos s’efforce de tenir la dragée haute non seulement au reste de la scène, et pas uniquement sedanaise puisque le combo sait s’exiler pour mieux convaincre, mais aussi à un public qui ne peut que se montrer conquis par des compos énergiques comme « Fantomas Bop », « La France d’en dessous » ou « Dubaï ski-club » qui se tiennent carrément bien mais aussi par des reprises bien senties comme celles de « Quelle sacrée revanche » d’O.T.H., du « Combat Rock » de Public City ou encore du « Paris Londres » de Wunderbach. Difficile de ne pas succomber à l’appel d’un groupe qui joue avec ses tripes et qui n’hésite pas à mettre tout son poids pour faire pencher la balance de son côté alors sur ce coup là, que celui qui n’a jamais pogoté leur jette la première pierre !