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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 08 décembre 2008
Kaleidoscope
(Autoproduction – 2008)
Durée 14’47 – 4 Titres
http://www.myspace.com/polluxfromrio
 Ne vous fiez pas au nom exotique de ce groupe d’electro rock, Pollux From Rio n’est pas originaire du Brésil mais bel et bien de Paris où après avoir longtemps évolué en trio, il s’est mué en un quartet pour écumer encore un peu plus les scènes prestigieuses de la capitale. Deux démos auront permis à Thomas Oliveau (batterie), Thomas Mercier (guitare et chant), Quentin Pestre (chant et basse) et Richard Frances (claviers, machines) d’aller se produire du Triptyque jusqu’à La Flèche d’Or et c’est en ne se fixant aucune limite dans l’art de créer sa musique que Pollux From Rio avance de façon très droite depuis maintenant plus de deux ans. Venus de divers horizons musicaux, les quatre phénomènes ont passé beaucoup de temps à écouter leurs aînés et le résultat s’en ressent forcément un peu.
Faire de la musique sans travailler avec un minimum de sérieux n’est pas chose facile et Pollux From Rio l’a bien compris. C’est donc en se donnant les moyens de réussir que le quartet a mis quatre de ses morceaux en boite et si le rock de ces jeunes Parisiens n’est pas sans évoquer celui de leurs aînés anglo-saxons, c’est avant tout en jouant la carte de l’originalité que le combo tente de faire son trou dans un milieu où les places sont aussi peu nombreuses à prendre que leurs prétendants sont acharnés pour se les attribuer. Pour tenter le hold up parfait, Pollux From Rio sort quatre jokers imparables regroupés en un « Kaleidoscope » attirant, quatre morceaux de folie où le Bontempi rejoint les guitares sur une base rythmique tantôt simpliste, tantôt plus construite. Un pied dans l’electro des early eighties, un autre dans le rock de la fin des nineties, Pollux From Rio est un groupe capable de travailler sur plusieurs tableaux en même temps et c’est par cette petite singularité plutôt intéressante qu’il pourrait bien au bout du compte tirer son épingle du jeu. L’histoire nous dira si la recette était la bonne …
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