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DOLORES RIPOSTE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 décembre 2008
 

Fatalisme et Anorexie Sociale
(Crash Disques – PIAS – 2008) 
Durée 32’20 – 14 Titres

http://doloresriposte.free.fr
http://www.myspace.com/doloresriposte

Pas de doute, ce groupe venu de la Seine et Marne est bel et bien décidé à tracer sa voie dans un registre où le punk rock domine sans la moindre concession possible et où l’utilisation de la langue des Béru est une véritable règle d’or ! Non seulement il en faut mais en plus c’est particulièrement respectable et Dolores Riposte ne va pas manquer de s’appuyer sur cette double particularité pour nous en mettre plein la tronche, Fred Riposte (guitare et chant), Krostif (basse) et Adrien (batterie) s’appuyant sur une première démo sortie en 2006 et sur un premier album paru un an plus tard pour rejoindre des combos comme Guerilla Poubelle ou encore Leptik Ficus dans la direction d’une musique droite comme une barre de fer qui ne demande qu’à laisser des traces sur des carrosseries musicales un peu trop abreuvées des sons préformatés que les radios mainstream nous distillent un peu trop facilement. « Fatalisme et Anorexie Sociale » qu’ils disaient …

Ils ont su garder leur côté urgent, cette énergie qui les pousse à écrire des morceaux forts et à la cracher avec une foi jamais remise en cause en faisant parler les amplis et en gorgeant chaque morceau de bons vieux riffs comme on les aime. Alors forcément, ça se bouscule au portillon et les quatorze bombes qui nous tombent sur le coin du pif en à peine plus d’une demi-heure demandent à passer et à repasser avant que l’on ne puisse vraiment en tirer toute la saveur. On reste dans un registre où la franchise est de rigueur, le temps manquant forcément un peu pour mettre de façon trop bien calculée des points aux i et des barres aux t, et c’est en assénant de beaux uppercuts du genre de « J’ai pas envie de rentrer chez moi », « Bienvenue dans la merde », « La mort peut danser », « Je paye cher » ou « Il faut que je respire » que Dolores Riposte garde nos sens en éveil avant de fermer la porte de son album par un étonnant « Veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées », signe que l’on peut être punk et avoir des manières, même si ça vire un peu quand même à la grosse déconnade au bout du compte. Deux doigts de rock pur jus de pomme, un son brut de décoffrage et une forte envie de bien faire, il n’en fallait assurément pas plus pour que ce second album soit réussi !