lundi, 24 novembre 2008
LIPSTICK TRACES – THE YARDBIRDS
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 20 novembre 2008
http://www.theyardbirds.com
http://www.myspace.com/lipsticktraces76
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements : André Souliès (MMP), Le New Morning.
Le New Morning accueillait, ce jeudi 20 novembre, un groupe sans qui Le Blues ne serait peut-être ( et même sûrement ) pas ce qu’il est aujourd'hui, The Yardbirds.
Mais avant ce groupe mythique, la première partie était assurée par Lipstick Traces, un "band" français, féru, voire même fondu de musique anglo-saxonne, au look très 70’s, et surtout "so british". Cheveux style les Stones, mais costume cravate, jeu de scène très nerveux et même allumé style Ramones, guitare décorée du drapeau anglais, bref il ne manquait plus que John Steed et Emma Peel, John, Paul, Ringo ou autre Pete Townsend, et bien entendu, sa Majesté Elisabeth pour se retrouver dans le Londres déjanté de cette époque. Une très bonne première partie pleine d'énergie, malgré quelques longueurs compensées par beaucoup d'enthousiasme.
Puis vinrent ceux que tout le monde attendait ! Alors, certes, les mauvaises langues pourront toujours dire que la version 2008 de ce groupe de légende ne vaudra jamais celle des 70’s, mais en tous cas le public présent dans la salle s'est clairement "éclaté", oui "éclaté" tel que me l'a dit un monsieur visiblement heureux de revivre, pour un temps sa jeunesse de l'époque.
D' accord, ce n'était ni Jeff Beck, ni même Eric Clapton ou Jimmy Page à la guitare mais Ben King est bien un digne successeur de ces "monstres sacrés" et il nous a offert une superbe, même une grandiose démonstration de virtuosité sur son instrument. Quand on sait qu' en plus Jean Michel Kadjan était également de la partie, en guest-star, avec lui aussi, un jeu de guitare, un toucher, un son absolument magnifique et que, bien entendu, la rythmique est assurée par le célèbre Chris Dreja , eh bien oui, trois guitaristes sur scène. Autant vous dire que les amateurs ( et surtout leurs oreilles ) avaient un sourire qui en disait long.
Les Yardbirds, c'est aussi et surtout Jim Mc Carty aux drums, membre fondateur et indispensable tant à la section rythmique qu'au chant. Le chant, c' est l' affaire du bassiste John Idan, aussi à l' aise à la basse qu' avec sa voix très particulière, il a permis à tous les spectateurs de se replonger avec délectation dans les textes et les chansons des 70’s.
Et je n' oublie pas le magnifique Alan Glen, à l' harmonica, qui a été tout simplement impressionnant par sa maîtrise et par le son qu' il a amené au groupe. Chacun des morceaux joués, qu' ils soient anciens ou même certains des dernières réalisations étaient tous salués très chaleureusement avec de forts applaudissements par un public très enthousiaste.
Une soirée "revival" absolument excellente, un retour à la source du British Blues pour mieux comprendre d'où vient (entre autre) le blues de notre époque. Une soirée où tous et toutes, jeunes ou moins jeunes, sont repartis avec des images, des sons, et des souvenirs pleins la tête. Qu' il est bon, parfois, de revenir en arrière pour quelques heures....
Yann Charles – novembre 2008
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