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POPA CHUBBY WITH GALEA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 novembre 2008
 

Vicious country
(Dixiefrog – Harmonia Mundi Distribution – 2008) 
Durée 59’01 – 13 Titres

http://www.popachubby.com
http://www.myspace.com/popachubbyband
http://www.myspace.com/galeadiaryofabadhousewife
http://www.myspace.com/thisisviciouscountry
http://www.bluesweb.com

Popa Chubby est un de ces artistes qui n’en finissent plus de nous étonner et s’il passe traditionnellement pour la tête de lard du blues et du rock, cela n’enlève rien à ses qualités non seulement musicales mais aussi humaines puisque le mastodonte new-yorkais sait aussi se montrer comme un garçon charmant en privé. La discographie colossale du guitariste et chanteur affichait déjà quelques pièces inattendues et c’est aujourd’hui à un effort d’un genre nouveau qu’il se livre, un album sur lequel il rend hommage à Gene Vincent et à la country en compagnie non seulement de Steve Holley aux drums, Claude Langlois à la steel guitar, Doug Moody au violon ou encore Dave Keyes aux claviers mais aussi et surtout de sa douce Galea à la basse et au chant. Pour entrer au mieux dans ce nouveau costume, Popa Chubby s’est rendu au célèbre studio Sun où Elvis avait jadis brillé et y a puisé le feu sacré, celui qui l’a conduit jusqu’à une « Vicious Country » des plus séduisantes !

On le connaissait véloce, démonstratif, volubile, on le découvre aujourd’hui dans un registre qu’il affectionne et qui, même s’il n’est pas à la base forcément fait pour lui, finit par venir se coller à un jeu qui fait preuve comme toujours de beaucoup de dextérité mais aussi à un talent de composition non dépourvu d’intérêt. Partagé entre des reprises et des titres personnels de Popa ou de Galea, « Vicious Country » nous emmène en pleine cambrousse étasunienne, chez les rednecks, et nous fait balancer à deux voix entre slide et violon avec en point d’orgue une musique qui nous raccompagne jusque dans les sixties avec « Sleepwalk », « Six Days On the Road » ou encore « Race With The Devil ». Véritable tribut payé non seulement au légendaire son Sun mais aussi à des artistes comme Sam Lay ou bien évidemment Gene Vincent, cette jolie rondelle ne marque pas un virage dans la carrière de l’artiste mais tout simplement une étape puisque si le plaisir de jouer les morceaux de « Vicious Country » sur scène est évident, cela n’empêche assurément pas Popa Chubby de revisiter des extraits du reste de son répertoire et même à l’occasion de jouer les fils naturels de Jimi Hendrix comme il aime tant le faire. Un album enregistré en famille mais à partager entre amis, que pouvait on décemment espérer de mieux ?