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KARELIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 25 novembre 2008
 

Restless
(Season Of Mist – 2008) 
Durée 37’26 – 10 Titres

http://www.karelia.fr
http://www.myspace.com/kareliaband

Cette formation alsacienne a accouché de sa première démo en 2000 puis de deux albums, le premier en 2004, « Usual Tragedy », et le second un an plus tard, « Raise », avant de perdre son claviériste en cours de route et de le remplacer par un second guitariste, Jack Ruesh, venu rejoindre une équipe solidement soudée dans laquelle on reconnaît le chanteur Mat Kleiber, le guitariste Erwan Morice, le bassiste Gilles Thiebaut et enfin le batteur Loïc Jenn. Grand amateur de concerts, Karelia a bien évidemment foulé tout ce que les planches peuvent compter d’intéressant dans toute sa région d’origine mais aussi beaucoup plus loin de ses bases et ces derniers mois ont vu le quintet se produire en compagnie de Dagoba, de Syrens Call, de Die Apocalyptischen Reiter mais aussi de Scorpions qui a retenu le groupe deux années de suite pour ses premières parties dans l’hexagone. De quoi avoir du baume au cœur au moment de sortir un troisième ouvrage très attendu ! 

Avec huit compositions personnelles et deux reprises pour un total d’une durée un peu brève à l’ère du CD mais globalement suffisante, Karelia a fait bien plus qu’assurer le coup et si son rock indus un poil gothique ne manque jamais de séduire, la beauté de ses riffs et le ton franc et massif utilisé pour les faire passer y est assurément pour quelque chose. On en passe toutes guitares devant par des pièces bien consistantes comme « Restless », « Mirror, Mirror », « Crash » ou « Give It Away » et on assiste médusé aux deux adaptations quelque peu à contre courant mais artistiquement irréprochables, celle du « Lift Me Up » de Moby mais aussi celle de « Losing My Religion », un des morceaux de bravoure de R.E.M.. L’electro et son côté bien dansant savent trouver une place juste dans les morceaux aux côté du rock et c’est en faisant preuve de beaucoup d’ingéniosité que les Alsaciens associent énergie et mélodie tout au long d’un ouvrage qui se tient à l’arrivée plutôt bien. Sans jamais pêcher ni par trop d’orgueil ni par trop de modestie, Karelia se fend d’une succession bien homogène de titres impeccables, autant d’hymnes potentiels parmi lesquels les radios rock n’auront plus qu’à faire un choix pour alimenter leurs playlists. Faire des tubes est devenu un art de vivre chez ces Alsaciens et « Restless » n’en compte pas moins de dix ! Gros succès assuré …