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RODOLPHE BURGER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 novembre 2008
 

No sport
(Capitol – EMI Music – 2008) 
Durée 77’22 – 17 Titres

http://www.rodolpheburger.fr
http://www.myspace.com/rodolpheburger

Transfuge du légendaire groupe Kat Onoma dont il sera le chanteur, le guitariste et le compositeur majeur sur les quelques dix huit années que durera l’aventure, Rodolphe Burger poursuit aujourd’hui une carrière solo qu’il menait auparavant de front à celle de cette formation et c’est non sans avoir collaboré ces dernières années aux albums de ses amis Jacques Higelin, Alain Bashung ou bien évidemment Françoise Hardy qu’il nous présentait au début de l’année un nouvel effort dans lequel il paraphrasait Churchill et invitait justement à ne pas trop faire d’efforts en revendiquant ouvertement le « No Sport ». Trait d’humour ou véritable choix de vie, ce troisième opus de Rodolphe Burger abandonne quelque peu le côté expérimental de ses prédécesseurs mais reste un bouillonnant creuset dans lequel nombre d’influences se mélangent.

Un peu de blues et de jazz, du rock en veux tu en voilà, de la chanson française un peu pop et quelques touches d’electro, il n’en faut pas plus à Rodolphe Burger pour nous sortir de son chapeau une grande œuvre, une de celles qui marquent tout en décoiffant, une de celles dans laquelle le chant laisse quelque peu sa place au slam et dans laquelle les textes se révèlent très vite primordiaux, qu’ils soient issus de la plume de Pierre Alfèri, de Fred Poulet ou d’Olivier Cadiot. On se laisse attraper par les bons mots et les jeux qu’ils utilisent à l’instar de « Lover Dose » ou « J’erre » mais on se fait également surprendre par de véritables pépites propres à déstabiliser le plus blasé des auditeurs, des « Rattlesnake », des « Vicky », des « Arabécédaire » ou encore un très surréaliste « Ensemble ». Livrée avec trois titres bonus, l’édition digitale annoncée pour fin novembre reprend tous ces chefs d’œuvres interprétés parfois en compagnie de Rachid Taha (« Arabécédaire ») ou de James Blood Ulmer (« Marie ») et les complète avec « Mademoiselle », « Variation sur Marilou » et « The Days Of Pearly Spencer », autant de forts jolis cadeaux que le fan appréciera sans le moindre doute. A découvrir ou à redécouvrir entre un jogging et une sieste !