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PARANOID pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 novembre 2008
 

Paranoid
(Autoproduction – 2008) 
Durée 10’35 – 3 Titres

http://paranoidrock.free.fr
http://www.myspace.com/paranoiddisorder

Power trio lillois, Paranoid ne fait pas dans la dentelle et si son nom rappelle inévitablement le standard de Black Sabbath, sa musique est pour sa part un subtil mélange dans lequel on relève des influences s’étalant de Nirvana jusqu’à Radiohead en passant tout naturellement par Queens Of The Stone Age ou encore les Smashing Pumpkins. Formé en 2003, le trio n’atteindra sa forme actuelle que quatre ans plus tard et c’est aujourd’hui autour de Mathieu Dubuisson à la guitare et au chant, Nicolas Deleporte à la basse et Matthieu Karolewicz à la batterie que Paranoid évolue en sortant un premier maxi qui fait montre des acquis emmagasinés en jouant aux côtés des autres formations de la scène lilloise … L’énergie avant tout, telle est la règle que Paranoid s’impose !

En enchaînant trois morceaux à la fois très complémentaires et bien distincts, le trio nordiste tente de démontrer toute l’étendue du répertoire sur lequel il compte lorsqu’il est question de se montrer à la scène et c’est en s’appuyant non seulement sur une guitare qui défouraille et sur une rythmique qui tient bien la route mais aussi sur une voix capable de s’aventurer vers différents registres que Paranoid parvient à convaincre que la démarche adoptée est la bonne. On traverse sans la moindre once de lassitude des « Passionate Monkeys », « Hysteria » et « Roses » qui tiennent l’auditeur en haleine et qui n’inspirent généralement qu’une seule envie, celle d’en découvrir plus en live et pourquoi pas sur un véritable album. Enregistré à l’arrache et avec les moyens du bord, le maxi manque forcément de production mais aussi d’un véritable mastering mais il laisse déjà entrevoir qu’il y a de la matière dans les compos du groupe, une matière qui ne demande qu’à entrer en fusion dès lors qu’une structure ou qu’un mécène aura les tripes de miser le tout pour le tout sur un groupe qui a le mérite de jouer de façon juste et sincère. L’avenir nous en dira sans doute bientôt plus …