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JEAN-BAPTISTE MERSIOL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 novembre 2008
 

Oriental Rock’n’Roll
(5 Lights Records – 2008) 
Durée 67’29 – 17 Titres

http://www.jbmersiol.com  
http://www.myspace.com/jeanbaptistemersiol

Musicien boulimique de travail et créateur prolixe, Jean-Baptiste Mersiol a longtemps fait partie du groupe Insert Coin avec qui il s’est offert des concerts dans toute l’Europe avant de se fendre en solo d’un ouvrage dont le livret se caractérisait par une écriture en braille, hommage évident au monde des non-voyants dont les textes étaient l’œuvre du poète Philippe Charrier, lui-même aveugle … Bien décidé à renouveler cette expérience couronnée de succès, l’artiste chausse une fois encore guitares, basses et claviers et invite ses amis à le rejoindre épisodiquement ou de façon plus régulière sur une nouvelle volée de dix sept titres. On retrouve ainsi Sarah Eddy dont le chemin croise régulièrement celui de Jean-Baptiste Mersiol mais aussi Olivier Lang à la basse, Frédéric Brunaux à la batterie, Clara Logel aux claviers, Tibo au dobro … Proposant une suite presque logique aux « Animaux de la nuit », « Oriental Rock’n’Roll » se veut à la fois riche et coloré !

Les auteurs se bousculent au portillon sur un album qui se montre multiple et varié et on y croise aussi bien la plume de Céline Caussimon ou de Philippe Charrier que celle de Danyel Gérard ou de Jean-Marie Koltes pour un résultat qui ne manque ni de charme, ni d’homogénéité. En acoustique ou en électrique, Jean-Baptiste Mersiol se laisse aller à nous offrir des chansons qui sonnent juste, des mots qui touchent de façon claire et attachante, des musiques qui interpellent souvent, qui émeuvent parfois, qui plaisent toujours. Intrigant ou nostalgique, conquérant ou amoureux transi, l’artiste passe de « Je veux t’éviter, t’ignorer » à « Auprès de moi », de « Si tu venais » à « Un grand amour », de « Sur deux accords » à « Oriental Rock’n’Roll » sur un ton toujours très fluide et sans le moindre heurt, un peu comme si les chansons étaient construites pour se rejoindre et se mélanger les unes aux autres. Avec une voix qui ne laisse pas indifférent, qui séduit autant par ses petits couacs que par ses belles intonations, Jean-Baptiste Mersiol franchit une nouvelle étape dans une aventure qui le poussera sans doute à un moment ou à un autre vers un succès populaire qu’il mérite très largement. Ca prendra le temps qu’il faudra mais on finira forcément par se rendre compte que ce musicien a une place à prendre sur la scène hexagonale dédiée à la chanson populaire !