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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 19 novembre 2008
And we’re not here after all
(Musea – 2008)
Durée 49’27 – 7 Titres
http://www.overhead-band.com
http://www.myspace.com/overheadband
http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/musearecords
 Originaire de Finlande, Overhead a eu tout le loisir de se faire une solide réputation grâce à deux albums encensés non seulement par les médias mais aussi, et c’est bien le principal, par un public qui ne cesse de croître derrière le groupe. Attendus avec impatience avec un troisième effort, Alex Keskitalo (chant et flûte), Jaakko Kettunen (guitares), Janne Pylkkönen (basse), Tarmo Simonen (claviers) et Ville Sjöblom (batterie) ont persévéré dans la direction d’un rock progressif très fortement teinté de l’héritage des King Crimson et autres Pink Floyd mais également pimenté de quelques influences venues de formations comme les Doors ou encore Black Sabbath et c’est au bout du compte à un ouvrage à la fois très seventies et très moderne qu’ils nous invitent, une de ces œuvres qui risquent fort de rester dans les anales tant elle est délicieuse et totalement aboutie !
C’est la lucidité d’Overhead qui épate avant toute autre chose, cette manière quasiment innée de mettre bout à bout des mélodies irréprochables et de véritables chansons très structurées qui marquent très vite les esprits. Délicates et sensuelles, les instrumentations libèrent divers arômes parfois opposés mais toujours très complémentaires et c’est dans une totale osmose que se suivent des œuvres épiques comme « …To The Madness » ou « Lost Inside » et d’autres plus directes comme « A Method » ou carrément brèves comme l’instrumental « The Sun » qui coupe l’album en deux parts égales. Les accents floydiens les plus récents transparaissent de façon récurrente et c’est avec beaucoup de plaisir que l’on découvre de part et d’autres de belles interventions de flûte, la guitare ne manquant pour sa part jamais une occasion de montrer à quel point elle est véloce. Capable de laisser sa voix exploser mais également de donner des intonations pleines de pop à son chant, Alex Keskitalo n’est absolument pas étranger au charme qui se dégage de manière évidente de « And We’re Not Here After All » et c’est à l’arrivée un album qui s’inscrit dans la droite lignée de l’excellent « Insekt » de Carptree que nous proposent des Finlandais qui devraient forcément récolter très vite le fruit de leur efforts. Une très belle réalisation !
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