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JAMES HUNTER + JOSE JAMES au NEW MORNING (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
lundi, 27 octobre 2008
 

JAMES HUNTER – JOSE JAMES QUARTET
JVC JAZZ FESTIVAL
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 17 octobre 2008

http://www.jameshuntermusic.com
http://www.myspace.com/jameshuntermusic
http://josejamesmusic.com 
http://www.myspace.com/josejamesquartet
http://jazz.jvc.com

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Yazid Manou, Le New Morning, James Hunter, José James

Dans un New Morning affichant quasi-complet, le JVC Jazz Festival présentait ce jour deux formations totalement différentes. L’une jazz, l’autre plutôt rhythm’n’blues. Je veux parler de José James Quartet et de James Hunter. Pour le premier, ce fut une découverte. Mais une agréable découverte. José James était accompagné pour l’occasion de musiciens anglais comme  Gideon Van Gelder au piano, Neville Malcom à la basse et Rich Spaven à la batterie. Cette formation nous a régalé une heure durant. Compositions ou standards, tous taillés dans du velours et diffusés par la voix puissante et subtile de José James. Le bonhomme est charmant et attachant, pas un  mot de trop presque timide, laissant ses musiciens s’exprimer avec leurs instruments, lui se mettant en retrait. Le public du New Morning fut totalement conquis par cette prestation et lui a fortement rendu à la fin de son show. Oui vraiment, il y a des fois où on se dit que le jazz est aussi une bien belle musique.


 
James Hunter, la dernière fois que je l’ai vu, c’était aux Duc des Lombards. Déjà il m’avait séduit par sa gentillesse et son charisme. Oh, pas tant par le jeu du guitariste mais par son  sens de la scène, et pourtant la scène du Duc n’est pas bien grande. Là aussi, il était accompagné de ces même musiciens, Jonathan Lee à la batterie, Jason Wilson à la contrebasse, Damian Hand au sax ténor, Lee Badeau au sax baryton, Carwyn Ellis au piano puisque le synthé était « out of order », dommage qu’on ai mis trois morceaux à s’en rendre compte. C’est pas bien grave, l’Anglais a de l’humour et il met tout le monde à l’aise, So British …

Bref, ça démarre avec  « She’s Got A Way » et ses Ouhh ouhh qui ont parfois du mal à sortir mais c’est là tout le charme de James Hunter.  Ensuite suivent « You Can’t Win », « Riot In My Heart » de son precedent album « People Gonna Talk ». Avec sa voix éraillée, forçant de temps à autre pour sortir une note, le swing dans la peau, James mouille la chemise. Tout le monde est en place, le piano, les solos de guitare, la section de cuivres derrière rythme chaudement les chansons comme « Jacqueline ». On a envie de danser, d’ailleurs certains se risqueront à investir le devant de la scène. Malheureusement la sécurité veille et demandera à tout ce gentil monde d’aller se déhancher derrière le public resté assis. Tandis que ces gens s’exécutent, James Hunter avance dans sa playlist. On pourra reconnaître les morceaux de son dernier album « Carina »  ou un « Hand It Over » joué avec finesse par Jonathan Lee, celui-ci utilisant ses mains à la façon d’un percussionniste pour caresser les peaux de sa caisse claire et de ses toms.

Enfin pour le rappel, je vous avais dit que le British était joueur ! Et oui, il l’est. Le revoilà avec un espèce de dentier dans la bouche qui lui donne l’air d’un vieillard ou je ne sais quoi, tout le monde est hilare et il y a de quoi. La soirée se termine, j’échange quelques mots avec des voisins,  nous sommes tous convaincus que James Hunter est vraiment l’un des artistes du moment.
 
Bruno Migliano - octobre 2008