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SIRE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 novembre 2008
 

Chair memories
(Chancy Publishing – Anticraft – 2008) 
Durée 44’14 – 11 Titres
 
http://www.myspace.com/sire 
http://www.myspace.com/chancypublishing
 
C’est avec la ferme intention de ne pas se fixer de limite dans la création que le chanteur Jiben Sire a fondé son propre groupe en 2005, une formation dans laquelle la volonté de départ est de naviguer en eaux libres entre pop, rock et trip hop tout en tirant le meilleur de chacun des musiciens, JC Vivron aux guitares et aux chœurs, Gaëlle Deblonde au violon, Olivier Sow à la basse et Martin Mayer à la batterie. Passionnés de cinéma, les membres de Sire ont pour référence non pas des musiciens mais plutôt des réalisateurs comme Lynch, Burton ou Cronenberg et c’est à une prestation scénique qui s’apparente plus au théâtre qu’à un banal concert qu’ils convient leur public, couchant aujourd’hui dans la cire un premier effort qui s’inspire très largement des élucubrations live d’un combo qui ne fait rien comme les autres. Ou si peu …

Dans le creuset bouillonnant et convivial qu’est « Chair Memories », Jiben Sire a mis une grande part de lui-même mais c’est avant tout une véritable création collégiale qui s’ouvre à nous, chacun ayant eu sa petite note, son arrangement, son idée personnelle à apporter à une œuvre qui à l’arrivée se révèle particulièrement complète. On apprécie les changements de rythmes, les changements de ton, voir même les changements de ligne directrice qui n’entament en rien le capital charme de l’ouvrage, lui donnant au contraire un aspect humain des plus intéressant. Les « She’s Like Superman », « About To », « Bad Day (For The Free) », « The Angel On Your Shoulder » et autres « To The One Leaving » cosntituent le road movie peu commun d’une formation qui rappelle forcément les Dresden Dolls non seulement pour son côté théâtral mais aussi pour celui complètement décalé de sa musique. On s’y perd forcément un peu, on s’y retrouve souvent, on en ressort ravi à chaque fois et plus on se le passe dans la platine, plus on se dit qu’il restera indiscutablement quelque chose de cet album dans les années à venir ! Qui vivra verra …