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BAD-IN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 novembre 2008
 

Quelques maux
(Autoproduction – 2008) 
Durée 48’54 – 11 Titres
 
http://www.myspace.com/badin
http://www.bad-in.com
 
Ils évoluent depuis la fin du dernier millénaire dans un registre où le rock et le metal se rencontrent sur le terrain de la mélodie et c’est après avoir pris le temps de mettre en boite une démo il y a deux ans que Bad-In en arrive aujourd’hui à proposer au public un premier album très abouti, une de ces premières œuvres qui font déjà preuve de beaucoup de talent et d’au moins autant de maturité. Quand il est question de créer, Ga (chant), Rodger (guitare), Korb (basse), Dam (claviers et samples) et Tanguy (batterie) ne se fixent aucune limite et c’est en se lançant dans un véritable melting pot musical que ces Franciliens mettent en avant « Quelques maux » en faisant preuve de beaucoup d’éclectisme et d’au moins autant d’énergie ! La reconnaissance totale pourrait bien être au bout de la ligne droite dans laquelle Bad-In vient de se lancer bille en tête …

Rien n’est laissé au hasard, pas un arrangement, pas une boucle, pas un riff, pas même une intro et du début jusqu’à la fin, c’est tout en nuances que Bad-In s’efforce de nous emmener dans son monde, un univers fabuleusement atypique mais si accueillant que l’on s’y sent tout de suite chez soi ! Les titres s’imbriquent les uns aux autres avec un certain naturel et on passe d’un chant limpide à des voix plus rugueuses sans même le ressentir, les guitares virevoltant des arpèges les plus délicats aux accords bien musclés et la rythmique se laissant décoller avant de fondre comme une chape de plomb l’instant d’après. On traverse en toute confiance des « Coins sombres » ou encore « Le néant », on résiste autant que faire se peut à « La secte » ou au « Courant d’air », on se laisse avaler par « L’harmonie du chaos » ou par des « Maux d’estime » sur un ton globalement positif dans lequel on remarque des influences plus ou moins évidentes à des groupes comme Noir Désir, Dyonisos, Tagada Jones et quelques autres du même acabit. Réussi jusque dans un artwork carrément séduisant, « Quelques maux » pourrait bien être l’album capable de réconcilier le public avec le rock français … Il était temps !